En ce début de semaine je me tiens devant toi Seigneur comme assoiffé de ta parole, « mon âme te cherche, toi le Dieu vivant ». Rends-moi disponible et accueillant à ta présence, Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Anael Pin chante le Psaume 23 (22)




La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’Évangile selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1

Par l’imagination, je contemple l’enclos des brebis, leur sérénité dans cet espace clos, le va-et-vient de celui qui prend soin d’elle : il entre par la porte, la referme. Je l’entends leur parler avec une voix douce, enjouée. Je vois ses mains qui leur prodiguent des soins. Je contemple aussi mes lieux de repos, les paroles qui me réconfortent, les rencontrent qui m’apaisent.

2

Puis je prends conscience de la fragilité de cet enclos ; je mesure tout ce qui peut menacer cette paix : l’envie, la violence, le vol. Je présente à Dieu tout ce qui dans notre monde fragilise la paix, meurtrit l’homme et je lui demande humblement pardon.

3

« Moi je suis venu pour que les brebis aient la vie en abondance ». Je passe mentalement en revue la semaine qui s’ouvre devant moi, et je repère les lieux où je peux apporter plus de vie. Je demande à Dieu telle ou telle force pour l’accomplir.

Introduction à la deuxième écoute

Écoutons à nouveau ce récit en étant attentif aux mouvements du bon pasteur envers ses brebis.

Invitation à une prière personnelle

Au terme de mon temps de prière, je m’assieds auprès du Seigneur, dans un vert pâturage comme un ami à côté d’un ami, et je lui partage ce qui m’a habité dans la prière, la paix que je ressens. Je lui demande la grâce de me laisser conduire par lui tout au long de cette semaine pour être un artisan de sa paix.