Aujourd'hui nous sommes le lundi 6 novembre.

Le texte de l’évangile d’aujourd'hui nous parle de repas de fête, de réception. Je peux me remémorer un repas joyeux que j’ai vécu récemment, que j’ai préparé ou auquel j’étais invité.
Je demande au Seigneur la grâce de savoir accueillir les pauvres et les exclus. Je prends conscience que Dieu lui-même m’accueille dans ce temps de prière dans lequel j’entre. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Nous entrons en prière avec Aimez-vous les uns les autres de GPS Trio.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 de l’évangile selon St Luc.

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus parle d’une réalité concrète de la vie sociale, celle des invitations. Je peux me demander comment je les vis : cela m’arrive-t-il de recevoir chez moi ? Souvent ? Rarement ? Est-ce que ce sont des moments de joie, de stress, de frustration ?

Point 2
Jésus invite son interlocuteur à inviter chez lui non pas ses proches mais les pauvres et les exclus. Comment est-ce que je reçois cette invitation de Jésus à m’ouvrir aux pauvres ? Est-ce que cela me rejoint ? me choque ? me fait peur ? A quel geste concret ou à quelle attitude cela m’invite-t-il ?

Point 3
Jésus invite ses interlocuteurs à donner sans rien attendre en retour, à vivre quelque chose de la gratuité. Je fais mémoire d’un don gratuit que j’ai reçu dans ma vie, et je rends grâce.

Je réécoute ce passage en me rendant attentive aux appels qu’il suscite en moi.

A la fin de ce temps de prière, je parle à Jésus comme un ami parle à un ami, et je lui confie ce qui dans ce texte m’a parlé et ce qui a été plus difficile pour moi à entendre ou à accepter.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen