Aujourd'hui nous sommes le dimanche 5 novembre, le jour du Seigneur.

Au début de cette prière, je me tourne vers Dieu en lui disant intérieurement mon désir de le rencontrer et d’écouter sa parole. « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté ». Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Bruno Dalo chante le psaume 102.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 23 de l’évangile selon St Matthieu.

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ». Sous couvert de bien et de service de Dieu, Jésus dénonce les exigences pesantes et l’hypocrisie des pharisiens. Dans nos vies aussi, la voix des pharisiens, intérieure ou extérieure, peut se faire entendre. Puis-je reconnaître des lieux où je désire m’en libérer ?

Point 2
J’imagine les pharisiens décrits par Jésus, très attentifs à leur apparence extérieure, aux marques d’estimes et d’honneurs, aux meilleures places dans les assemblées et dans la synagogue… Je me représente tous les efforts demandés par cette quête de reconnaissance. Quelle réaction cela suscite-t-il en moi ?

Point 3
« Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est au Cieux (…) vous n’avez qu’un seul maître, le Christ ». J’écoute ces paroles de Jésus et je prends le temps de contempler cela : Dieu est un Père, qui aime profondément chacun de ses enfants. Le Christ est un maître, au cœur doux et humble.

J’écoute à nouveau ce passage de l’évangile selon St Mathieu, en étant attentif au contraste entre le souci extérieur du pharisien, et la vie intérieure du disciple, en relation avec le Père et le Christ.

Je m’adresse à Jésus avec les mots qui jaillissent de mon cœur : pour lui rendre grâce, lui demander pardon, où lui confier une intention de prière.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen