Aujourd'hui nous sommes le mardi 7 novembre, de la 31e semaine du temps ordinaire

Aujourd’hui, Jésus nous parle d’un homme qui donnait un grand repas. Je demande au Seigneur la grâce de prendre conscience qu’il m’accueille avec joie, qu’il a le grand désir d’entrer en alliance avec moi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

L’Abbaye d’En-Calcat chante Ailleurs.
"En l'homme,
Une source est cachée,
Dont les eaux sillonnent le pays du désir…
Secret qui de l'ailleurs nous déprend
L'Esprit conduit notre quête
Plus loin que les nuits,
Plus loin que jour aussi ne peut dire.

Là-bas,
Au rivage éternel,
L'arrivée encore est comme un autre départ…
Le cœur se fait plus grand que le temps.
L'Amour emplit sa demeure,
La mer sous le ciel
Est le reflet vivant de sa gloire."

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 de l’évangile selon St Luc.

En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus parle d’un homme qui donne un grand dîner. Je me représente cet homme, le soin qu’il accorde à la préparation de la réception, la joie qu’il se fait d’avance d’accueillir ses invités, et la déception qu’il ressent quand ils déclinent un à un son invitation.

Point 2
3 invités déclinent l’invitation, chacun pour des motifs qui semblent légitimes. Cela peut m’amener à m’interroger : quels sont dans ma vie les attitudes, les gestes, les actions auxquels le Christ m’invite mais que je refuse ? Quelles sont les raisons que je me donne à moi-même et qui sont peut-être des prétextes ?

Point 3
L’Evangile d’aujourd'hui comporte une bonne nouvelle pour moi : Dieu est le maître généreux qui invite largement à son festin, et il m’invite, moi, personnellement, à vivre de sa vie, de la vie éternelle, et à être dans la joie. Je savoure intérieurement cette bonne nouvelle.

J’écoute à nouveau ce passage, en me rendant particulièrement attentive au désir du maître d’accueillir largement à sa table, à offrir largement son festin.

A l’issue de ce temps de prière, je parle à Jésus comme un ami parle à un ami, et je lui partage avec simplicité ce que ce texte a provoqué en moi.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen