Aujourd'hui nous sommes le vendredi 2 juin de la 8ème semaine du temps ordinaire. Nous fêtons
Saint Pothin, évêque, sainte Blandine, jeune esclave chrétienne et leurs compagnons. Ensemble, ils moururent martyrs en juillet 177 dans les arènes de Lyon.

Je me prépare à prier la parole, j’inspire lentement et je m’ouvre à la possibilité d’être dérangé, déplacé par cette parole. L’évangile déroutant de ce jour se situe juste après l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. Malgré la tension qui le parcourt, en écoutant Come my way, viens vers moi de Margaret Rizza, je demande la grâce de la confiance en Jésus. Au nom du Père du Fils, et du Saint Esprit.

La lecture de ce jour est tirée de l’Evangile selon saint Marc, au chapitre 11. Ce récit d’Evangile est long, nous ne le lirons qu’une seule fois. Il est disponible à la lecture en cliquant sur le “i” de l’application ou en ouvrant l’onglet ‘passage biblique’ sur votre navigateur.

Après son arrivée au milieu des acclamations de la foule, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples avaient bien entendu.
Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché.» Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève- toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

J’imagine le temple de Jérusalem dans sa splendeur, et j’imagine à l’intérieur, les marchands, les animaux, les acheteurs. J’entends le vacarme des allers et venues, des marchandages. Je sens les odeurs mêlées de l’encens, des sacrifices et de la foule. Quels sentiments montent en moi ?

J’imagine Jésus et ses disciples sur le chemin. C’est le matin, Jésus a faim. Il voit un figuier couvert de feuilles. Je me laisse déconcerter par les paroles quand Jésus dit: « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Quelle est la faim de Jésus ? Qu’est ce que ce figuier représente?

Jésus chasse les vendeurs, culbute les tables, et le figuier se dessèche jusqu’à la racine… Jésus nous enseigne avec ces signes dérangeants. Il dit: « Ma maison sera appelée maison de prière » ; Il dit encore « Ayez foi en Dieu ». Et moi, qu’est-ce que Jésus vient bousculer dans ma vie ? A quel pas de plus m’appelle-t-il ?

Je peux relire le texte ou simplement me remémorer ses grands mouvements, Jésus et le figuier, puis les marchands du temple, et enfin la remarque de Pierre et l’enseignement de Jésus sur la foi et la prière.

A la fin de ce temps de prière, je me tourne vers le Seigneur, et je lui parle avec mes mots, comme un ami à un ami, un serviteur à son maître. Je lui dis comment le texte m’a touché, quelles questions il a soulevées en moi, je lui demande conseil pour ma vie d’aujourd’hui.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen