Aujourd'hui nous sommes le vendredi 2 mai, de la deuxième semaine de Pâques et nous faisons mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l’Église.
Évêque d’Alexandrie au 4ème siècle, Athanase luttera sans cesse pour l’intégrité de la foi l'Église contre l’hérésie d’Arius, qui nie la divinité du Christ. Il le paiera de vingt ans d’exil sur quarante-six d’épiscopat. Avec lui, demandons de toujours mieux connaître le Christ pour l’aimer davantage. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Qui donc est Dieu” de l'ensemble Paul Bardon.
1. Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi, fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable ?
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
2. Qui donc est Dieu, pour se lier d’amour à part égale
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver un cœur de pauvre
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
3. Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés, prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, qui vient sans perdre cœur à notre table ?
Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi ?
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Jean.
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Nous contemplons Jésus, qui est assis avec ses disciples sur une montagne. Nous le voyons lever les yeux, voir les foules affamées, s’inquiéter de la possibilité de les nourrir, partager le peu qu’il y a et ainsi nourrir tout ce peuple, avant de remonter dans la montagne. Qui donc est-il, pour agir ainsi ?
2. “Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives”. Au désert, lorsque Jésus a eu faim, le diable lui avait suggéré de changer les pierres en pain. Aurait-il ici cédé à la tentation ? Non, car il n’a rien gardé pour lui. Tout ce que nous donnons de nous-mêmes est sauvé de la mort. Ce qui est donné est en quelque sorte transfiguré, porté au-delà de sa réalité première. Je médite cela.
3. On parle souvent de multiplication des pains. Mais l’évangile n’utilise jamais ce mot, il ne parle que de partage. Par contre, au début, Jésus a, seul, l’initiative ; et à la fin, ce sont les disciples qui agissent. Ils sont devenus serviteurs avec leur maître. Pourrais-je, moi aussi, prendre part à ce service, avec le Christ ?
En réécoutant cette histoire, je contemple Jésus qui nourrit les corps et transforme les cœurs.
La Parole de Dieu est nourriture ; Jésus lui, est venu dans ce monde pour que nous vivions de sa vie. Je peux rendre grâce au Seigneur qui me donne vie, et si j’en ai le désir, Lui demander de mettre ma vie à son service.
Nous écoutons une prière attribuée à Saint Athanase :
Nous qui voulons être sauvés,
Nous te demandons, Père, la grâce de tenir la foi catholique
qui consiste
à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’unité,
Sans confondre les personnes ni diviser la substance,
Et à croire et confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme,
Engendré de la substance du Père avant tous les temps,
Étant né dans le temps de la substance de sa mère,
Dieu parfait, homme parfait, un seul Christ.
Qu’il nous soit accordé de faire le bien comme il nous est fait
Et ainsi de recevoir la vie éternelle
Dans la contemplation bienheureuse du Père, du Fils et de l’Esprit,
Un seul Dieu pour les siècles des siècles,
Amen.
(D’après le symbole « Quicumque » attribué à St-Athanase)
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen