Aujourd'hui nous sommes le jeudi 1er mai, de la deuxième semaine de Pâques, et nous faisons mémoire de saint Joseph, travailleur.

En ce jour de « fête du Travail », nous évoquons tous ces hommes, femmes, enfants même, contraints à des travaux pénibles pour en retirer à grand peine de quoi pouvoir tout juste subsister ; avec eux et pour eux, nous demandons la grâce de reconnaître que c’est pour Dieu seul que nous travaillons. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant : “Viens Seigneur Jésus, Maranatha”, du groupe Harpa Dei.

Espagnol : ¡Ven Señor Jesús, Maranathá!
Anglais : Come Lord Jesus, Maranatha!
Allemand : Komm Herr Jesus, Maranatha!
Français : Viens Seigneur Jésus, Maranatha!
Italien : Vieni, Signor Gesù, Maranatá!

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 de l’Évangile selon Saint Jean.

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Jésus se trouve avec Nicodème, et se présente comme « celui qui vient du ciel », comme « celui qui témoigne de ce qu’il a vu et entendu ». Mais son expérience est une expérience de combat car « personne ne reçoit son témoignage ». Je reconnais ma difficulté à recevoir parfois les paroles de Jésus et à agir en conformité avec ce qu’il propose.

2. Je fais partie aussi de ceux qui ont reçu son témoignage, et je suis bénéficiaire des cadeaux de Dieu : en particulier de la vie éternelle qu’il nous promet en Jésus. Comment je comprends cette formule « vie éternelle » ? Comment je sens cette vraie vie à l’œuvre déjà dans mon existence ?

3. Ne pas croire dans le Fils ou à la vie éternelle qu’il promet, produit la tristesse. Le texte exprime cette tristesse par l’expression « colère de Dieu ». Je confie au Seigneur mes tentations d’enfermement et mes difficultés à lui faire confiance.

J’écoute à nouveau l’évangile en me montrant attentive au lien entre Jésus et le Père.

Au terme de la prière, je rends grâce au Seigneur pour la vie qu’il me donne. Je lui confie ce qui fait obstacle à l’émergence de la vie en moi, et ce qui m’enferme dans mes doutes et mes inquiétudes. Je m’abandonne comme Jésus dans la confiance au Père.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen