Aujourd'hui nous sommes le vendredi 1er novembre et nous fêtons la solennité de tous les saints.
Je me pose. Je respire calmement et profondément. Seigneur me voici devant toi. Donne-moi d’être à ton écoute de tout mon être et de toute mon âme. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
En ce jour de la Toussaint nous écoutons le chant du -Chemin Neuf : “Litanie des Saints congolaise”.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’évangile de Marc.
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus gravit la montagne, il s’assoit. Ses disciples sont montés avec lui et l’entourent. Alors il les enseigne, il leur annonce l’Evangile, cet Evangile qu’ils iront, quand le moment sera venu, à leur tour, annoncer. Je m’assois au milieu d’eux, je regarde, j’écoute et je m’imprègne de cette scène.
2. Dans ces béatitudes, Jésus nous cite ceux qui pleurent, qui sont persécutés pour la justice, insultés à cause de Lui. Il nous dit : heureux sont-ils car « le Royaume des cieux est à eux ». J’ai pleuré, j’ai été insulté, j’ai peut-être même été persécuté. Comment est-ce que je reçois ces paroles ?
3. Les autres béatitudes concernent des façons d’être : pauvres de cœur, doux, miséricordieux, cœurs purs, artisans de paix, … Là encore la récompense est grande, mais au futur. Qu’est-ce que ça me dit du Royaume de Dieu ? Vient-il dans ma vie présente, dans un futur proche ou dans un futur lointain ?
En écoutant à nouveau ces béatitudes, je choisis celle qui me parle aujourd’hui et que j’ai le désir de faire mienne.
Je peux maintenant parler au Seigneur comme un ami parle à un ami. Je lui redis cette béatitude que j’ai choisie et je lui demande de m’aider à la vivre.
Prière d’abandon de Charles de Foucauld.
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen