Aujourd'hui nous sommes le samedi 2 novembre et nous faisons mémoire de tous les défunts.

Seigneur, je viens faire ta volonté, écouter ta Parole, entendre ta voix. Donne-moi cette disponibilité, donne-moi de m’ouvrir à Toi et de me disposer en Toi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le psaume 42, “Quand verrais je ta face” est interprété par Anaël Pin.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 du livre de la Sagesse.

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je pense à ceux et celles qui sont morts, qui nous ont quittés. Je sens encore la souffrance de ce départ, le vide laissé par cette absence. C’est mon ressenti sur ma vie, sur ceux qui m’entourent. Comment passer de mon regard à celui du Seigneur et de l’être aimé ?

2. « Ils sont dans la paix… Comme une offrande parfaite, il les accueille… Ils resplendiront ». C’est ce que je suis invité à voir, à croire. Ma foi me le permet-elle ? Est-ce que je peux les voir resplendir dans la paix et la joie de Dieu ? Je fais silence en moi pour les contempler près du Seigneur.

3. « Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ». Ces jours où la tradition me conduit devant les tombes de mes proches, je me demande si ma foi me permet-elle de comprendre la vérité ? Comment j’aime ces personnes en les imaginant dans leur vie près de Dieu ? Qu’est-ce que cela fait bouger en moi ?

Je garde ces êtres aimés dans mon cœur en réécoutant ce passage de la Sagesse.

A la fin de ce temps, je me tourne vers le Seigneur pour lui partager ce que j’ai vécu pendant cette prière.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen