Les Rameaux, un âne et des anges ?

Évangile du dimanche 10 avril

En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : « Pourquoi le détachez-vous ? » vous répondrez : « Parce que le Seigneur en a besoin. »» Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! ». Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Textes liturgiques AELF

La Minute


En écoutant ce récit, deux choses m’ont sauté aux yeux. L’importance donnée à cette histoire de petit âne et les paroles reprises par les disciples de Jésus.

D’abord le petit âne. Ça occupe tout de même presque la moitié du récit ! Pourquoi un âne sinon pour montrer que Jésus n’entre pas dans la ville sainte à la manière d’un roi ou d’un empereur… Il entre humble comme David l’a fait en dansant devant l’arche. Il entre en accomplissant l’oracle de Zacharie : « Voici que ton roi s’avance vers toi; juste et victorieux, humble, monté sur un âne. » (Za 9,9) Voilà pour l’âne. Décidément Jésus n’est pas un roi comme les autres. Pour ce qui est des anges, en fait c’est les cris poussés par les disciples qui m’ont mis la puce à l’oreille : « Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Ça ressemble bigrement à ce que chantent les anges quand les bergers découvrent l’enfant Dieu à Bethléem.

Alors moi je me dis que celles et ceux qui entourent Jésus dans son entrée triomphante sont des anges, des envoyés appelés à devenir sous peu des apôtres de la Bonne Nouvelle, mais ça c’est pour plus tard ! Pour l’instant, réjouissons-nous, car le Fils de David est là !