Vous avez peut-être déjà fait cette expérience. Lors d’une visite dans un musée de peinture, vous êtes particulièrement saisi par un tableau : L’histoire qui est racontée, des couleurs, un personnage, un détail… Et tout d’un coup, c’est comme si ce tableau semblait avoir quelque chose de plus profond à vous dire. Pourtant, ce tableau reste fixé dans les limites étroites d’un cadre.
C’est un peu la même chose dans la prière. L’Infini qui est Dieu se donne dans le fini, c’est-à-dire dans le cadre que je vais bien vouloir me donner pour vivre ma prière comme un véritable temps de rencontre avec le Seigneur.
De quoi parle-t-on quand on parle du cadre ? On parle en fait de petites décisions pour ma prière, que je peux prendre la veille. Par exemple pour décider du moment dans ma journée, du lieu où je vais pouvoir le faire, de la durée de ma prière, du contenu de ma prière avec le texte de l’Évangile ou de la Bible, d’une demande de grâce que j’ai envie de formuler.
Trois conseils, un peu plus concrets pour fixer un cadre ajusté :
- Le premier, c’est de chercher un cadre réaliste qui corresponde à mes contraintes, mes engagements professionnels, familiaux, mon état de vie, mon rythme de vie.
- Le deuxième, c’est de veiller à relire ma prière pour adapter progressivement ce cadre en retenant ce qui m’aide à prier et en écartant ce qui est moins bon pour ma prière.
- Le troisième conseil, c’est de se rappeler que le cadre dans la prière doit s’effacer, et éviter d’y penser pendant la prière.
Dieu est présent et a autre chose à me donner que simplement le cadre auquel je peux me fixer. N’hésitez pas les prochaines fois que vous priez pour prendre quelques instants, peut être la veille, pour vous demander quel cadre je me donne et vivre pleinement cette rencontre avec le Seigneur.