Mardi 25 janvier 2022
Un frisson parcourt l’assemblée. Dans sa simplicité, la parole de Jésus est forte, elle fait ce qu’elle dit. C’est pourquoi elle ouvre les cœurs et suscite l’admiration. Elle invite à l’espérance. Les promesses d’Isaïe ne sont pas vaines. Oui, les pauvres, les aveugles, les opprimés et les prisonniers que nous sommes y trouvent réconfort. Nous avons l’assurance de pouvoir être libérés de nos captivités. Je laisse à nouveau résonner en mon cœur le mot « aujourd’hui » et j’en goûte toute la saveur. Le salut ne saurait attendre ! Je pose un geste de liberté au cours de la journée.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
chapitre 4, versets 21 à 30
« En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ‘Médecin, guéris-toi toi-même’, et me dire : ‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.» © AELF