Lundi 22 avril 2024
Quand un enfant dit : “Moi, je…”, il est souvent réprimandé, car c’est impoli de se mettre en avant comme cela. Pourtant, Jésus n’hésite pas. Cette impolitesse lui permet de décliner son identité à partir d’une réalité vivante de la terre et de l’expérience humaine ordinaire, la vigne. Mais pourquoi donc le Ressuscité se compare-t-il à un arbrisseau grimpant cultivé pour son fruit et la production de vin ? Dans ma prière, je laisse des images de vigne (feuilles, grappes, vin) me parler de la résurrection de Jésus.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 15, versets 1-8
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi,mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moiet en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous,demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » © AELF Image à la Une : https://pixabay.com/fr/illustrations/vignoble-la-france-fermier-8149655/