Dimanche 26 juin 2022
L’évangile de ce dimanche est une vigoureuse invitation à la liberté. En effet en contemplant un Jésus déterminé, un Jésus exigeant dans ses demandes comme dans ses réponses, nous entendons un appel à grandir en vérité et avec courage. Car être libre consiste à se déterminer pour ce qui compte vraiment, c’est-à-dire ce qui est étroitement relié au Royaume dont Jésus parle tant. Et ce Royaume n’est pas un ailleurs nais bien le « réel » avec ses joies, ses exigences et ses contraintes qui nous ouvrent à la rencontre des autres. A la suite de Jésus, prenons courageusement la route de nos existences en nous détachant de ce qui n’est pas nécessaire et en nous attachant à lui et à son Royaume. Le monde et l’Eglise ont besoin de gens libres et disponibles pour tous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 9, versets 57
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. © AELF