Mardi 21 juin 2022
Dans ce périlleux périple, Jésus va opérer différemment, avec plus de prudence. Il envoie désormais des disciples en avant de lui sur le chemin mais voilà que ceux-ci, les deux frères qu’un autre évangile va nommer précisément « fils du tonnerre », veulent répondre à l’hostilité des habitants par la violence. Réflexe infantile et attitude assez éloignée de la manière de faire du maître. Seigneur, donne-moi la grâce d’agir comme toi, avec compassion et humour, face aux difficultés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 9, versets 57
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. © AELF