Vers le Dimanche 17 novembre 2024
Vers le 33eme Dimanche du Temps Ordinaire– Année B

Par l’imagination, plaçons nous avec les disciples aux pieds de Jésus. Essayons d’accueillir les images qu’il propose en prenant conscience qu’il parle aussi aux croyants d’aujourd’hui. Il nous offre sa parole et ses enseignements pour que nous puissions chaque fois le connaître un peu mieux, sans jamais avoir fini de le comprendre. Je confie au Seigneur les personnes à qui j’aimerais parler de son amour, pour qu’à leur tour elles puissent le reconnaître. 

Après une grande détresse, vient souvent une fin : fin d’un projet de vie qui tenait à cœur, fin d’une relation et deuil d’une personne aimée, fin d’une activité qu’une nouvelle condition physique ou sociale ne permet plus de pratiquer, fin d’une maison familiale emportée dans les inondations. Les catastrophes et les détresses nous poussent parfois à changer, dans la douleur. Seigneur, soutiens mon espérance pour croire que tu es avec moi chaque jour, quelle que soit ma détresse et celle du monde, jusqu’à la fin des temps. Aide-moi à croire et à me comporter en sachant qu’avec toi, le meilleur est toujours à venir. 

Prenons le temps de nous arrêter quelques minutes pour contempler cette grande fresque avec le Fils de l’Homme. Imaginons Jésus comme s’il venait là maintenant s’approcher de nous, resplendissant de lumière. Depuis l’endroit où je suis, je prends un temps de cœur à cœur avec lui, un temps d’adoration. Je laisse monter en moi toute forme de louange. 

Jésus parle de l’attente de son retour. Une attente active, attentive aux signes qui ne font pas de bruit. La tendresse des branches et des feuilles contraste avec la violence des catastrophes naturelles et la détresse du monde. Dans quelques semaines nous entrerons avec l’Eglise dans le temps de l’Avent. Je confie au Seigneur les défis du monde et de ma vie qui me découragent. Je lui demande de pouvoir goûter à l’attente heureuse de Noël et de son retour.

L’Eglise reconnaît Jésus comme le Verbe de Dieu, présent dès avant la création du monde. Ecoutons-le nous dire : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». Le monde change, il évolue, c’est une Création inscrite dans le temps. La Parole de Dieu, se renouvelle hors du temps, auprès du Père. Elle nous façonne comme elle a façonné des milliers de générations avant nous. Dans ce dialogue avec l’humanité, elle prend Vie. Quelles sont les paroles d’évangile qui font écho avec ma journée, avec ma semaine, avec ma vie ? 

Dans le bruit du monde, Jésus est proche. Comment le reconnaître ? Il s’approche chaque jour dans la plus grande discrétion. A la suite de saint Ignace, chacun est invité à faire des petits pas chaque jour pour apprendre à le reconnaître et à aimer comme lui afin d’être prêt quand viendra le jour de faire les choix importants. Je prends quelques minutes pour relire dans ma journée ou ma semaine les moments où j’ai ressenti le plus de joie, le plus de vie et où Jésus se faisait proche sans que je ne le reconnaisse de prime abord.

Chaque dimanche nous confessons avec l’Eglise que nous croyons à la vie éternelle. Aujourd’hui, entendons Jésus qui nous interroge sur notre foi. Est-ce que nous croyons vraiment à son retour ? Croyons-nous à une vie plus forte que la mort ? Orientons-nous nos existences en ce sens de la vie éternelle ? Comment entrons-nous dans la confiance et le lâcher prise face aux événements qui  nous dépassent ? Croyons-nous dans un pardon déjà accordé qui nous aide à traverser épreuves et doutes ? Beaucoup de questions ! Il ne s’agit pas de conquérir, de maîtriser les éléments ni les événements du monde, mais d’accueillir l’amour de Dieu dans nos vies, dans nos familles, dans notre Eglise pour que le monde en voyant l’amour que nous avons les uns pour les autres, le reconnaisse.