Mercredi 13 avril 2022
Marie Madeleine se presse pour parler à Pierre et à l’autre disciple de ce qui n’est pas encore pleinement une bonne nouvelle. Sa panique est contagieuse : ils se mettent eux aussi à courir. D’abord ensemble, puis séparément. Si le disciple que Jésus aimait – Jean selon la tradition – se penche et voit le premier les linges posés à plat, il laisse Pierre le précéder à l’intérieur. Je me place de nouveau à l’entrée du tombeau, avec Pierre et Jean, et je demande la grâce de la foi.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 20, versets 1 à 9
« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ». © AELF