Vendredi 12 septembre 2025
« Qui suis-je pour juger ? » Voilà une des phrases du pape François qui résonnera longtemps à nos oreilles. Jésus rappelle cette évidence, trop souvent oubliée : le Père n’a pas envoyé son Fils Jésus pour juger le monde. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? « Pas pour juger », mais pour sauver. C’est pour cela que Dieu aime le monde, et l’aime tellement : non pour le condamner mais pour le sauver. Je médite ce paradoxe : la croix, signe infâme de la condamnation à mort de Jésus, devient signe de la libération du monde. Je trace calmement ce signe de la croix sur mon front, mes lèvres, mon cœur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 3, 13-17
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » © AELF Image à la Une : : https://pixabay.com/fr/photos/traverser-crucifixion-crucifix-195430/