Mercredi 06 novembre 2024
Marc joue sur les contrastes : beaucoup de riches, une pauvre veuve ; de grosses sommes, deux piécettes. Le superflu, l’indigence. Et au final, le moins qui est considéré comme le plus ! « On peut vivre intensément avec peu » dit le pape François (Laudato Si n° 223). Je peux repérer ces petites choses, ces « peu » – que j’oublie peut-être trop facilement – qui pourtant portent en eux des trésors de charité, de beauté, d’espérance. Je les reçois comme un don et j’en rends grâce.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 12, 38-44
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » © AELF Image à la Une : : https://pixabay.com/fr/photos/bo%C3%AEte-poitrine-argent-1669454/