Jeudi 07 novembre 2024
Arrive une pauvre veuve et ses deux piécettes. Ce peu qu’elle possède, elle le donne. Pour le plus grand nombre son geste est sans doute incongru, voire déplacé. Mais elle ne se préoccupe pas de ce que représentent ses deux pièces : elle les donne, simplement, librement. Sa démarche n’est pas de l’ordre de l’utilité. Je regarde cette veuve ; je l’imagine se frayant un chemin pour atteindre le Trésor. Je me laisse rejoindre, enseigner par la gratuité, la liberté de son geste.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 12, 38-44
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » © AELF Image à la Une : : https://pixabay.com/fr/photos/bo%C3%AEte-poitrine-argent-1669454/