Je prends un temps de prière pour relire mon Carême et la fête de Pâques. Je choisis un lieu et un moment où je pourrai être tranquille et prendre le temps qu’il faut. Je me fixe une durée, pour m’aider à revenir à ma prière en cas de distractions.
Je dépose tout ce qui s’agite en moi. Qu’est ce qui est présent en moi en cet instant ? J’essaie de nommer les mouvements intérieurs et de les présenter au Seigneur. Je lui confie en particulier tout ce qui me préoccupe ou qui fait écran à une entrée dans la prière sereine. Le Seigneur peut entendre ce qui suscite ma colère, ma peur, ma tristesse ou ma joie.
Une fois calme et disponible à la présence de Dieu, je lui demande la grâce d’une mémoire clairvoyante, qui saura discerner Sa présence dans ma vie. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen.
“Aplanissez le chemin du Seigneur” (Jn 1, 23). Pendant ce temps de Carême, en communion avec tous les chrétiens, j’ai tenté de grandir en liberté pour suivre Jésus. Pour cela, j’ai peut-être mis en place des efforts concrets de jeûne, d’aumône, ou tout autre chose. Je relis mon expérience de libération. Où est-ce que j’ai gagné en détachement pour me rapprocher de Dieu ?
“Maître, où demeures-tu ?” (Jn 1, 38). Croître en liberté n’est pas une fin en soi, mais une condition pour suivre Jésus avec tout notre cœur, toute notre vie. Où en suis-je de ma relation au Christ ? Est-ce que j’ai vécu pendant ce temps de Carême, des instants de proximité avec Lui ? Ou au contraire, du rejet ou de l’indifférence ?
“Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Mt 27, 46). Je relis mon Carême et la semaine sainte. Est-ce que j’ai déposé certaines de mes difficultés au pied de la croix ? Quelle dimension de ma vie ce sacrifice inouï est-il venu toucher ?
“Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra” (Jn 11, 25). Jésus dit cette phrase à Marthe qui pleure la mort de son frère Lazare. Qu’est ce que j’ai compris de la résurrection que Jésus me promet ? Est-ce que j’ai pu la voir à l’œuvre dans ma vie ? Dans celle des autres ?
Je prends le temps de confier au Seigneur tout ce qui est remonté de ma prière. Je rends grâce, formule une demande, ou confesse humblement mes limites, selon ce qui me vient. J’essaie de formuler ce que je ressens.
Pour conclure, je peux choisir une prière de l’Église, plaçant ainsi ma relation avec Dieu, dans la plus grande histoire d’alliance des croyants.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen.
Si j’ai des notes de ma vie de prière, je peux les relire après ce temps, et relever ce qui vient compléter ma relecture.