Prier avec le pardon et la repentance

Avant de regarder la vidéo, je prends le temps d’entrer en prière.

Avant de regarder la vidéo, je prends le temps d’entrer en prière.

Je trouve la position juste pour mon corps dans ce temps de prière. Je cherche à me tenir présent, en éveil. Ainsi “arrivé”, je prends le temps de me mettre en présence du Seigneur, par un chant, un verset biblique, une inclinaison du corps. Puis je lui demande sa grâce. Ici ce pourrait être celle de voir mon péché et d’accueillir sa miséricorde.

“Seigneur, donne moi la grâce de reconnaître mon péché pour mieux accueillir ton amour”.

Je regarde une première fois la vidéo.

Quelles émotions me traversent après avoir regardé cette vidéo ? Émerveillement, curiosité, inquiétude, tristesse, nostalgie ? Je prends le temps de recevoir ces émotions et de les nommer devant le Seigneur.
Dans quels sentiments me met cette vidéo ? Paix, culpabilité, soulagement… ?
Je prends le temps de recevoir ces émotions et de les nommer devant le Seigneur.

Je regarde une seconde fois la vidéo. Je peux m’arrêter en particulier sur ces passages bibliques évoqués dans la vidéo :

– Le livre de la Genèse (jusqu’à 1’52). Sans être prisonnier de la culpabilité, est-ce que j’ose reconnaître mes limites ? Je peux entendre la question posée par Dieu à Adam : “Où es-tu ?” ou “Où est-ce que tu en es ?” pour reprendre la formulation de Dominique Collin. Où en suis-je en ce jeudi saint ? Je peux demander au Seigneur de me montrer les moments de ma vie où je me cache, où je ne prends pas jusqu’au bout mes responsabilités.

– Le fils prodigue (jusqu’à 7’12). Confiant que le Père m’attend sur le palier de la maison, sans jugement et sans reproches, je peux lui demander sa lumière pour m’éclairer sur mes péchés. Devant cet amour du Père, puis-je choisir  de quitter le cynisme qui peut m’habiter face aux enjeux du monde et en particulier (re)vivre un “chemin de réconciliation écologique” ? 

“La reconnaissance de son péché est la prise de conscience qu’une manière de poursuivre ses objectifs ne permet pas de les atteindre” nous explique Charlotte Luyckx. Elle ajoute que l’agitation, l’avidité ne nous permettent pas d’atteindre le bonheur. En écho à cette définition du péché et en gardant le Christ comme horizon de mon appel au bonheur, comment puis-je reconnaître dans ma vie des moments, des décisions où je me suis trompé ou je me trompe encore  dans les voies empruntées pour rechercher le bonheur ? Comment ai-je envie d’en parler à Dieu qui est Miséricorde ?

Je termine mon temps de prière en parlant au Seigneur de ce qui est venu à mon esprit et dans mon cœur durant ce temps avec lui.

Pour conclure cette prière, je peux lui demander le courage de poser un acte de réconciliation pendant ce triduum pascal. Par exemple en allant me confesser si cela a du sens pour moi. Ou bien en parlant ou en écrivant une lettre à un proche à qui je voudrai demander pardon, entrer dans un chemin de réconciliation. Je peux aussi décider d’aller à un office du vendredi saint en déposant particulièrement à la croix une faute que le Seigneur m’a révélée pendant ce temps de prière ou durant cette retraite.

Je finis avec le “Notre Père…”