Prier avec la biodiversité

Avant de regarder la vidéo, je prends le temps d’entrer en prière.

Je trouve la position juste pour mon corps dans ce temps de prière. Je cherche à me tenir présent, en éveil.
Ainsi “arrivé”, je prends le temps de me mettre en présence du Seigneur, par un chant, un verset biblique, une inclinaison du corps.
Puis je lui demande sa grâce. Ici ce pourrait être de m’émerveiller du vivant et de vouloir œuvrer pour le protéger :

“Seigneur, donne moi de la grâce de te trouver en chacune de tes créatures.

Je regarde une première fois la vidéo.

Quelles émotions me traversent après avoir regardé cette vidéo ? Émerveillement, curiosité, inquiétude, tristesse, nostalgie ?
Je prends le temps de recevoir ces émotions et de les nommer devant le Seigneur.

Je regarde une seconde fois la vidéo, je peux me concentrer sur trois éléments :

– Je choisis une image d’un des êtres vivants qui me touche particulièrement dans cette vidéo. Je prends le temps d’imaginer sa vie, son environnement, les êtres avec lesquels il évolue. Je laisse monter en moi l’émerveillement qui m’habite, et je tourne cet élan vers le Seigneur pour le louer de cette beauté et de cette harmonie.

– A 1’, la vidéo nous explique que notre alimentation repose sur des millions de pollinisateurs, d’organismes des sols, de plancton. Suis-je conscient de la dépendance très forte de mon espèce au reste du vivant ? Quelle prière me vient pour parler au Créateur, moi qui suis créature parmi les créatures?

– Est-ce qu’il y a un chiffre ou un fait scientifique évoqué dans cette vidéo qui m’atteint plus spécifiquement ? Je peux alors intercéder pour toutes les êtres qui souffrent à cause des activités humaines, comptant sur l’amour de Dieu pour toute sa Création

Je termine mon temps de prière en parlant au Seigneur de ce qui est venu à mon esprit et dans mon cœur durant ce temps avec lui.

Pour conclure cette prière, je peux décider avec Lui cette semaine d’oser me relier au vivant :
En décidant de faire un effort dans mon alimentation, pour manger des produits qui respectent davantage la biodiversité (issue d’une agriculture biologique ou paysanne par exemple).
En prenant le temps de contempler le vivant, ou en choisissant de prendre un temps chaque jour d’attention aux espèces animales et végétales qui m’entourent.
En me renseignant davantage sur la crise de la biodiversité, par exemple en lisant un résumé du rapport de l’IPBES (le GIEC de la biodiversité)
Je finis avec le “Notre Père…”