Aujourd'hui nous sommes le jeudi 2 novembre et nous commémorons tous les fidèles défunts. C’est l’occasion de faire mémoire de nos proches, des personnes que nous connaissons, et qui nous ont quittés cette année, pour les confier à Dieu.
Au début de cette prière, je me rends attentif au rythme de ma respiration. A chaque expiration, je peux prononcer doucement ces paroles : « Seigneur me voici ». Le Seigneur est présent, il m’attend, et je lui demande la grâce de la paix intérieure, afin de vivre à son service, quelles que soient les difficultés ou les épreuves. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons Céleste Jérusalem de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles.
La lecture de ce jour est tirée du psaume 26.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« … habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie… » J’imagine cette demeure où réside le Seigneur et la foule des personnes qui y sont parvenues, ou qui sont en chemin : les saints, les défunts, mes proches décédés cette année. Quel désir cette contemplation suscite-t-elle ?
Point 2
« C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. » J’écoute la prière angoissée du psalmiste, et je me le représente intérieurement, avec d’autres, aveugles et désorientés, sur le chemin qui mène à Dieu. Je me rends présent aux personnes qui traversent un désert, un deuil, et je les confie à Dieu.
Point 3
« Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. » Au cœur de l’obscurité, ces paroles invitent à renouveler sa confiance en Dieu qui veille sur ses brebis, et ne cesse pas de les accompagner. A quel acte de foi cela m’encourage-t-il ?
J’écoute à nouveau ces paroles du psaume 26, en suivant le mouvement qui le traverse, depuis le désir de Dieu jusqu’à la confiance, en passant par l’angoisse et le doute.
Je me tourne vers le Christ, qui a connu ces mouvements de désir, d’angoisse et de confiance, et lui confie ce qui dans ma vie fait écho aux paroles du psalmiste.
Âme du Christ,
sanctifie-moi.
Corps du Christ,
sauve-moi.
Sang du Christ,
enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen