Aujourd'hui nous sommes le vendredi 3 novembre.

Je débute ma prière en prenant quelques instants de silence, et en me présentant simplement à Dieu, avec les pensées, les inquiétudes, les joies qui me traversent. Je lui remets simplement, en lui demandant de m’aider à être pleinement à l’écoute de sa Parole. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 de l’évangile selon Saint Luc.

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je regarde Jésus attablé au milieu des convives, scruté par son hôte et les pharisiens. Jésus ne craint pas de s’inviter chez des personnes hostiles ou sceptiques à son égard. Au contraire, il vient partager un repas et engager la conversation avec eux. A quelle audace, à quel courage cela m’invite-t-il ?

Point 2
« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » En posant cette question, Jésus fait ressortir les limites de la logique à l’œuvre dans les jugements des pharisiens. La loi, le permis et le défendu, et les commandements perdent leur sens s’ils sont érigés en absolu et s’ils cessent d’être au service de la vie, et en particulier de la vie des plus pauvres. A quel ajustement cela m’invite-t-il ?

Point 3
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » J’imagine l’élan spontané et juste du père pour sauver son fils, du bouvier pour secourir son bœuf, même un jour de sabbat.

J’écoute ce passage de l’évangile selon St Luc, en me rendant attentif à l’homme malade au cœur de l’histoire racontée.

J’imagine Jésus près de moi, comme un ami, et je lui parle simplement de ce que cette méditation a éveillé en moi.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen