Aujourd'hui nous sommes le dimanche 28 Avril, 5ème Dimanche de Pâques.

Au début de ce temps de prière je me mets en ta présence Seigneur et je demande la grâce de demeurer en Christ pour porter du fruit. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le chœur Ad Dei Gloriam chante Dirige moi par ta verité.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 15 de l’Evangile selon Saint Jean.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
L’image de la vigne était bien connue des disciples. Qu’est-ce que je mets moi aujourd’hui derrière cette image ? Comment je peux être un sarment vivant « portant beaucoup de fruits », greffé sur le cep, recevant la sève, acceptant d’être émondé, accueillant le silence du lent mûrissement

Point 2
Je remarque l’usage de la répétition des mots : vigne, vigneron, sarment, cep, demeurer en moi, purifié… Que m’inspirent les différentes formes utilisées ? Comment je reçois cette insistance à « demeurer en lui » ? Je reste avec cette forte invitation

Point 3
Je médite « Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits » Est-ce que je peux entendre, sentir la joie du Père si je porte du fruit ? Est-ce que je peux à travers cela sentir l’amour bienveillant du Seigneur pour moi ?

Cette invitation insistante à porter du fruit va peut-être me permettre une autre écoute du texte.

Je prends encore le temps de partager avec le Seigneur mes découvertes, mes difficultés que je n’hésite pas à lui remettre.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen