Dans cette chanson de Maître Gims et Vianney, deux artistes contemporains, laissons-nous surprendre par la mise en scène et regardons au profond : il est question de notre identité. Qui suis-je ? Et quel regard est-ce que je porte sur les autres ? Quel regard porte-t-on sur moi ?
1- Je regarde une première fois
Qu’est-ce que je ressens ? Sur quoi me suis-je davantage arrêté : le rythme, la mélodie, les paroles, les images ? Quels sont mes sentiments ?
2- Quelques pistes de méditation avec les paroles (l’ensemble des paroles sont ci-dessous)
- C’est qu’je suis un pêle-mêle, un mélange
J’suis trop compliqué, je n’choisirai jamais
Si je devais dire ou montrer qui je suis, comment le ferais-je ? Puis-je dire que ce que je suis dans mon cœur correspond à ce que je montre ?
Je présente au Seigneur celle, celui que je suis. Je laisse résonner mon prénom. Je peux entendre Dieu m’appeler par ce prénom, le laisser me dire « tu es mon enfant bien-aimé », « tu as du prix à mes yeux et je t’aime »
- On prend des boîtes, on y range les gens qu’au fond jamais, jamais l’on ne comprend
Peut-être suis-je moi-même tentée de me « ranger » dans une boîte, dans une case que les personnes attendent de moi. Suis-je libre du regard des autres ?
Ou bien peut-être suis-je tenté de mettre les autres dans des cases… pourquoi est-ce que j’agis ainsi ? Qu’est-ce que cela produit en moi : une ouverture du cœur, plus de vie, de confiance, … ou la fermeture, la peur et la méfiance… ?
Je dis au Seigneur mes peurs, mes désirs, mes attentes. Je lui demande de m’éclairer.
- T’es entrée dans ma vie, ô ma liberté chérie
La vie, c’est des envies, l’envie avant les avis
Et pour moi, qu’est-ce qui est chemin de vie, qu’est-ce qui me fait vivre ?
Je demande au Seigneur la grâce de la liberté intérieure.
3 – Je revois la vidéo
En m’arrêtant sur les images… les premières images, je vois des personnes… quelle idée de ces personnes me suis-je fait lorsqu’elles m’ont été présentée la première fois ?
Dans le clip, un peu plus tard, ces mêmes personnes nous sont présentées sous un autre jour… qu’est-ce que cela m’a fait, qu’ai-je éprouvé ?
Dans ma vie quotidienne, quel est mon rapport à l’apparence des personnes ? est-ce que j’essaie de connaître l’autre dans ses différentes facettes ou suis-je arrêté par la première impression ?
Je demande au Seigneur de pouvoir entrer dans sa manière à Lui de regarder, d’accueillir, de rencontrer…
Je peux m’arrêter sur l’une ou l’autre parole :
Mes amis entendaient la vie que j’ai eu
Où les gens m’attendaient, je n’suis pas venu
Si je les emmêle, si je dérange
C’est qu’je suis un pêle-mêle, un mélange
J’suis trop compliqué, je n’choisirai jamais
Que les deux côtés, ne me demandez
Pas où je veux aller, même les singes singent les sages
Et tous ces sages ont fait des cases où tous nous ranger
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
On prend des boîtes, on y range les gens qu’au fond jamais, jamais l’on ne comprend
Comme l’Homme est fait de mille boîtes, ces boîtes que l’on prend ne sont jamais assez grandes
J’ai suivi mille chemins et serré dix mille mains
On peut aimer Brel et Megui, aimer même nos ennemis
J’suis trop compliqué, je ne rentrerai jamais
Dans vos petites cases, je vis au jour le jour
Alors je zigzague toujours avec ces lunettes noires
J’entends les gens se demander “quand est-ce que tombe le masque?”
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
T’es entrée dans ma vie, ô ma liberté chérie
La vie, c’est des envies, l’envie avant les avis
T’es entrée dans ma vie, ô ma liberté chérie
La vie, c’est des envies, l’envie avant les avis
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
Eh, eh, aye, aye
Aye, aye, aye
Si je vous gêne, bah c’est la même
Si je vous gêne, bah c’est la même
Paroliers : Gandhi Djuna / Vianney Bureau / Renaud Rebillaud
Paroles de La même © Universal Music Publishing Group