Aujourd’hui nous sommes le mercredi 31 mai de la 8ème semaine du temps ordinaire. Nous fêtons la Visitation de Marie à Elisabeth.

Marie rend visite à sa cousine Elisabeth, et leur rencontre fait éclater leur joie intérieure. Elles portent en elles l’espérance et la vie. En écoutant ce chant de l’ensemble cœur du Liban, Je demande au Seigneur la grâce d’expérimenter qu’Il vit en moi, et de ressentir cette joie intérieure. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen

La lecture de ce jour est tirée du livre du prophète Sophonie, au chapitre 3.

Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. » J’ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l’humiliation.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Pousse des cris de joie, éclate en ovation, réjouis-toi de tout ton cœur, bondis de joie… C’est la joie exultante de celui qui est délivré. Comment est-ce que je vis cet appel à la joie et à la confiance ? Est ce qu’il résonne pour moi comme un paradoxe ou plutôt comme une bonne nouvelle ?

« Le Seigneur ton Dieu est en toi, il t’apporte le salut ». Je suis appelée à une joie plus profonde, une joie qui m’engage dans l’histoire de mon Salut. Une joie qui repose sur le pilier de ma foi : Dieu est avec moi, en moi, quelle que soit ma situation. Est-ce que je connais cette joie là ?

Dieu se réjouit en moi, Il se réjouit de moi. Marie accueille la salutation d’Elisabeth et chante son magnificat. Elle accueille la joie de l’enfant dans le sein d’Elisabeth, c’est pour elle le signe de la joie de Dieu. Et moi, est ce que je peux reconnaître que je fais la joie de Dieu?

En écoutant à nouveau la prophétie de Sophonie, j’imagine Marie et Elisabeth se redisant l’une à l’autre ces paroles du prophète.

Je me tourne vers mon Dieu, source de toute joie. Je choisis de parler à Marie, ou à Jésus, selon ce qui m’est donné. Je leur parle comme à des proches et je redis avec mes mots comment ce texte vient me toucher.

Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.