Aujourd'hui nous sommes le jeudi 29 mai et nous fêtons l’Ascension du Seigneur.
En cette fête de l’Ascension, nous pouvons penser à ce nom de Jésus-Christ: Emmanuel, Dieu avec nous. Que les jours qui nous séparent de la fête de la Pentecôte nous permettent d’approfondir combien Dieu est avec nous et combien nous sommes appelés à être en Dieu en recevant son Esprit Saint. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen.
Nous écoutons le chant “Jésus tu montes au ciel”, un chant écrit pour la chorale Saint Pardoux pour la fête de l’Ascension.
Jésus tu montes au ciel, tu nous envoies ton Esprit
Seigneur Emmanuel, ta mission est accomplie
Jésus tu nous envoies par les chemins et les monts
Témoins de ta joie, proclamer ton nom.
R/ Ta Bonne Nouvelle, nous l’annonçerons,
L’Esprit nous appelle parmi les nations,
Que ton Evangile résonne en échos
A travers les villes, par monts et par vaux !
Jésus tu nous apprends à aimer notre prochain,
Qu’il soit juif ou païen, romain ou samaritain
Jésus tu nous invites à nous rendre au bout du monde
Enseigner ta Parole, partout à la ronde.
Jésus tu montes au ciel, tu nous montres le chemin,
Mais tu restes avec nous par l’action de l’Esprit saint
Répandons le baptême pour le pardon des péchés,
Annonçons le Royaume de l’éternité
La lecture de ce jour est tirée du chapitre premier du livre des Actes des Apôtres.
Cher Théophile, dans mon premier livre j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu.
Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Les Apôtres prennent un repas avec le Christ! Lui qui était mort presque sous leurs yeux 40 jours plus tôt, ils peuvent l’interroger, il est physiquement avec eux. Je contemple ce repas, j’imagine les détails du lieu, les positions des personnes présentes. Que ressentent-elles ? Et moi, est-ce que j'aurais aimé être là ?
2. J’écoute la question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Les Apôtres n’ont pas changé, leur question est toujours la même, alors que pourtant la Passion, la mort et la Résurrection sont accomplies ! Comme ils sont lents à comprendre… Et moi, suis-je conscient des questions qui me reviennent en boucle, et quelles sont-elles ?
3. Jésus invite les disciples à se disposer à recevoir l’Esprit, et devenir les témoins du Ressuscité à Jérusalem et jusqu’aux extrémités de la terre. Se disposer, c’est supprimer ce qui empêche de le recevoir. Qu’est-ce donc qui, en moi, s’oppose à l’Esprit ?
En réécoutant ce récit de séparation, j’écoute tout particulièrement les paroles de Jésus.
A la fin de ce temps de prière, je me tourne vers le Père et le Fils et je leur demande de m’accorder ce qu’ils ont promis : la force de l’Esprit Saint.
Ô Christ, Seigneur
Qui apaises nos craintes,
Tu es avec nous
Élevé en gloire,
Tu ne nous laisses pas orphelins.
Il vient, le souffle de l’Esprit qui nous fait danser de joie.
Il vient, l’Esprit qui va étancher nos larmes.
Il vient, l’Esprit en qui la naissance nouvelle vient éclore, tel un fruit de printemps.
Béni sois-tu, Seigneur.
Nous croyons en ta promesse
Et nous te louons pour cette joie que nul ne peut ravir
Et pas même les siècles des siècles.
Amen.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen