Aujourd'hui nous sommes le lundi 28 novembre, première semaine de l’Avent.
Au début de cette semaine, je me place sous le regard aimant de Dieu. Je lui confie les jours à venir, les personnes que je vais rencontrer, les divers moments que je vais vivre. Qu’il me donne de pouvoir les vivre avec lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La Maison Sainte Thérèse à Bruxelles chante Ne crains pas.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 de l’évangile selon saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Jésus est à Capharnaüm, sa ville d’adoption, celle de ses premiers amis Pierre et André. J’imagine la vie de ce village, les boutiques, les passants et tout à coup, un centurion qui s’avance. Il représente l’occupation romaine, avec tout ce que cela sous-entend. J’entends les réactions, je devine les regards. Et je vois la réaction de Jésus.
2
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » En une phrase, le centurion dit qui il est réellement. Il se reconnaît disciple de Jésus en l’appelant Seigneur. Il dit sa compassion pour son serviteur paralysé et souffrant. Je regarde les témoins de la scène changer de point de vue.
3
« Chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi ! » Cette parole qui semble surgir du cœur de Jésus renverse toute logique. Pour Jésus, un païen, occupant romain, peut avoir plus de foi que toute autre personne. Je médite cela en me demandant à quelle conversion de regard, je suis moi aussi invité.
J’écoute à nouveau le récit de cette étonnante rencontre entre deux chefs.
A chaque messe, les paroles du centurion sont quasiment reprises : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole je serai guéri. » Qu’ai-je envie de partager au Seigneur au début de ce temps de l’Avent ? A quelle conversion suis-je appelé pour mieux accueillir Dieu parmi nous ?
Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen