Aujourd'hui nous sommes le dimanche 28 juillet.

Aujourd’hui dimanche, jour de la résurrection du Seigneur, je prends le temps de me poser et de faire silence. Je demande au Seigneur la grâce d’avoir faim de sa parole de vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de la Roche d’Or chante Jésus-Christ voici nos vies d’hommes.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je contemple le lac de Tibériade, la montagne, et dans ce paysage la foule nombreuse qui suit Jésus. Pourquoi le cherchent-ils ? Quelle est leur soif ? Je m’imagine d’autres foules, d’autres visages, dans le monde d’aujourd’hui, et je me pose les mêmes questions : Que cherchent-ils ? Quelle est leur soif ?

Point 2
J’écoute le dialogue entre Jésus et Philippe, Jésus et André, Jésus et le jeune garçon. Il est question de choses concrètes : acheter à manger, cinq pains d’orge, deux poissons… Y a-t-il des choses très concrètes de ma vie que je pourrais confier au Seigneur. De ces choses dont je pense qu’elles ne valent pas la peine d’en parler, ou qui paraissent impossibles…

Point 3
Jésus, habité de son amour pour les hommes, a distribué largement à manger à tous. Mais la réponse de la foule n’est pas ajustée au geste de Jésus. Elle veut l’enlever pour le faire roi. Et Jésus se retire, seul. Y a-t-il des moments de ma vie où je me suis trouvé dans une situation identique, pris entre le désir des autres et mon propre désir profond ?

Pour cette deuxième lecture, je m’attache aux transitions proposées dans le texte : de la pénurie à l’abondance, de la foule à la solitude.

Habité par le vécu de ma prière, je m’adresse à Jésus comme à mon maître et mon ami, en toute confiance. Je peux lui partager les sentiments qui m’habitent, ce que j’ai découvert, ou lui faire une demande.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Amen.