Aujourd'hui, nous sommes lundi 27 octobre.
Seigneur, accueille s’il te plaît mon désir d’être pleinement disponible pour te rencontrer. Donne-moi de te reconnaître davantage comme celui qui libère et guérit. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant de l’Emmanuel : “Jésus, mon Dieu, je t'adore”.
R/ Jésus, Jésus,
Mon Dieu je t’adore.
Jésus, Jésus,
Reçois ma prière.
Jésus, je te loue, en présence des anges.
Jésus, Jésus, mon Dieu, mon Seigneur.
La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Luc, au chapitre 13.
En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je me représente la femme qui est venue à la synagogue où Jésus enseignait. Elle ne peut pas arriver à se redresser… Elle est coincée ainsi, vers le bas, depuis 18 années. Avec son infirmité, quelle partie de la scène se distingue ? Que voudrait-elle voir ? Comment voudrait-elle être regardée ?
2. Dès que Jésus repère la femme, son action est immédiate : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité ! ». Délivrer, délier, redresser… redonner la vie que Dieu avait offert, l’action libératrice de Jésus prolonge sans hésiter l’action de Dieu. “A l’instant même elle redevint droite” dit l’évangile. Qu’est ce que je ressens en entendant cela ?
3. Dans sa controverse avec le chef de la synagogue, Jésus rappelle que la loi du Sabbat est faite pour l’homme. Le repos du sabbat est pour la vie, il ne doit donc pas constituer un motif supplémentaire d’oppression des plus petits. J’accueille la joie de la foule.
Lors de la deuxième écoute, je relève ce dont je veux me rappeler.
Finalement, je m’adresse à Jésus directement. Je peux lui présenter mes infirmités et le solliciter pour qu’il me délie.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.