Vendredi 27 septembre

Lecture du jour (Qo 3, 1-11)

« Il y a un temps pour chaque chose sous le ciel » (Qo 3, 1-11)

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Vendredi 27 septembre

Lecture du jour (Qo 3, 1-11)

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Aujourd'hui nous sommes le vendredi 27 septembre et nous fêtons St Vincent de Paul, prêtre français du XVIIe siècle. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde plusieurs organisations qui perdurent encore aujourd’hui dans le monde entier.
Au début de ce temps de prière, je demande la grâce d’être moi-même envoyé vers les oubliés de la société, à la manière de Saint Vincent de Paul et du Christ.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La Communauté de Taizé chante Ubi Caritas : « Là où est l’amour, là, Dieu est présent ».

La lecture de ce jour est tirée du livre de Qohèleth au chapitre 3.

Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire et un temps pour construire. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les amasser ; un temps pour s’étreindre, et un temps pour s’abstenir. Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter. Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler. Un temps pour aimer, et un temps pour ne pas aimer ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu’il prend ? J’ai vu la besogne que Dieu impose aux fils d’Adam pour les tenir en haleine. Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Qu’est ce qui a retenu mon attention parmi les contrastes de ce texte en première lecture : Déchirer et coudre ? Planter et arracher? S’étreindre et s’abstenir? Pleurer et rire? Je dézoome de ma petite vie quotidienne pour m’imaginer toute l’humanité comme peut-être Dieu la regarde sur toute la surface de la terre.

2. “Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps.” Je médite cette phrase qui nous redit que Dieu n’est pour rien dans le négatif de nos vies. Toute l’action de Dieu est libératrice. Toutes les choses créées sont bonnes. En leur temps. Je médite cela.

3. Ce passage nous propose de lire le temps comme cyclique : le cours des saisons, les histoires qui se ressemblent, les morts et les naissances. Mais notre temps cyclique croise aussi le temps de Dieu, ces moments favorables où Dieu agit pour nous. Est-ce que j’ai déjà su reconnaître des moments où Dieu s’est approché?

J’écoute à nouveau ce passage en pensant le temps et l’espace dans lesquels nous sommes comme des dons reçus de Dieu.

Je me tourne vers Dieu comme vers un père pour lui confier ce que cette prière a éveillé en moi.

Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles.
Amen

Musiques

Ubi caritas de Jacques Berthier interprété par Communauté de Taizé
«Laudate omnes gentes» © Communauté de Taizé Voir le site de Taizé

Sarabande in Bb Major de Johannes Fresneau interprété par Edward Martin
«Les Larmes of Johannes Fresneau» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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