Aujourd'hui nous sommes le jeudi 26 septembre et, pour nos auditeurs canadiens qui les fêtent aujourd'hui, nous allons faire mémoire de huit martyrs de la Compagnie de Jésus qui se sont consacrés à l’apostolat missionnaire auprès de premières nations, dans l’actuel Canada et au nord des Etats Unis : Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Antoine Daniel, Gabriel Lallemant, Charles Garnier, Noël Chabanel, René Goupil et Jean de la Lande.

Le martyr est un sujet bien difficile. Mais il ne peut être évacué de notre foi. Dieu nous donne la vie, il nous maintient en vie, il nous veut vivant. Mais cela passe par le fait d’être prêts à traverser la mort corporelle, cela passe par le fait de préférer la suite du Christ à notre propre vie. Je demande au Seigneur d'entendre cette parole de Dieu sans fermer mon cœur, ni me décourager. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec Grain de blé, interprété par le Chemin neuf.

La lecture choisie est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Le moment est trompeur pour les disciples: Lazare a été relevé des morts, les foules acclament Jésus à l’entrée dans Jérusalem, beaucoup croient en Lui… Mais voilà Jésus qui soulève un sujet bien difficile à comprendre : il s’agit maintenant de se détacher de sa vie. Il s’agit maintenant de mourir. Suivre Jésus devient plus difficile…

2. La promesse de porter beaucoup de fruit est une promesse forte, une promesse d’abondance, qui a un air de festin, des allures d’éternité… Ai-je le désir de porter du fruit à la suite du Christ ? Quels sont ces fruits que j’imagine ?

3. Si je me vois comme un grain de blé en terre qui demande à pousser pour porter du fruit, il faut que je passe par l’étape de laisser se fendre mon écorce, laisser se fendiller mes protections, pour que puisse jaillir un germe. Qu’est ce que je peux accepter de lâcher de ma carapace ? A quelle vulnérabilité est-ce que je suis amené à consentir pour suivre le Christ ?

Je réécoute ce passage où Jésus nous interroge.

Je confie en vérité au Seigneur ce que j’ai pensé et ressenti en méditant cette Parole.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen