Aujourd'hui nous sommes le jeudi 27 juin.

Pour entrer dans le mouvement de la prière, je me tourne vers Dieu en pensée. Je pense à ce petit quart d’heure avec Lui qui commence et je lui dis mon espoir de lui offrir pleinement, en m’ouvrant à sa proximité. Avec le texte de ce jour, Jésus nous invite à une profonde cohérence entre nos convictions et nos actions. Je demande au Seigneur de sentir ce que je veux, de clarifier ce que je pense, et de me rendre compte avec lucidité de la justesse de mes actions. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, amen.

La communauté de Taizé chante Senor que floresca tu justizia, Seigneur que fleurisse ta justice.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l’évangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Pour trouver la cohérence entre nos convictions ou notre foi et la réalité de nos actions, il est bon de revenir à ce que nous servons en vérité. Vers quel sens est orientée mon existence ? Mon travail, ma vie amicale et familiale est ordonnée à quelle finalité ? Je prends le temps de me redire brièvement ce après quoi je cours …

Point 2
Les actions que je pose sont multiples et variées. Difficile de savoir si je fais le mal, comme ces personnes qui disent « Seigneur, Seigneur ». Difficile de savoir si je suis serviteur du Seigneur, celui qui bâtit sur le roc. Que pourrais-je faire pour mieux évaluer mes actions avec les yeux du Seigneur?

Point 3
Les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et (…) la maison ne s’est pas écroulée. Jésus annonce qu’on peut traverser bien des épreuves sans pour autant s’écrouler. Parce qu'on a construit sa vie sur lui, fondation qui nous soutient. Je médite sur ce roc qu’est Jésus. Où en est mon désir de faire de Jésus la fondation de ma vie ?

En écoutant à nouveau ce récit, je laisse Jésus m’interpeller sur mes actes.

Je me tourne directement vers le Seigneur Jésus, lui qui m’appelle à mettre activement en pratique ce qu’il m’enseigne. Face à cet appel pressant je lui confie ce que je constate, ce que je ressens et ce que j’espère.

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen