Mercredi 27 mars

Evangile du jour : Mt 26, 14-25

"Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré !" Mt 26

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Mercredi 27 mars

Evangile du jour : Mt 26, 14-25

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Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 27 mars, mercredi Saint, et nous contemplerons Judas livrer Jésus, son ami et son maître. Avec ce récit, nous commençons à méditer le mystère du mal. L’heure s’avance. Je respire lentement, j’accueille la présence de Dieu.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le psaume de ce jour, le psaume 68.

R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds moi, c’est l’heure de ta grâce.

C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Matthieu au chapitre 26.

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
C’est bien l’un des Douze qui se rend chez les grands prêtres pour livrer Jésus. Il est rongé par le mystère du mal. Non seulement il livre son ami. Mais en plus, il veut en tirer quelque chose, et réduit sa vie à un unique objectif : trouver le moment favorable. Je médite cela.

Point 2
Au même moment, alors que Judas s’est coupé de Jésus, une fête s’annonce. Elle se prépare dans la confiance faite à la parole du Verbe fait chaire. Les disciples, dont Judas, préparent la Pâques. J’essaie de ressentir le déchirement que doit vivre Judas.

Point 3
« Rabbi, serait-ce moi ? » Avec cette parole, Judas, demande presque confirmation à Jésus qu’il a fait ce choix de le livrer. Quel est ce Messie qui laisse son prochain refuser son amour, et aller à sa perte ? Quel est cet amour ?

J’écoute à nouveau ce récit, en contemplant Judas choisir la vaine gloire et son chemin de mort.

Seigneur, cette contemplation a peut-être fait remonter à ma mémoire des moments où je me suis livré au mal, entraîné par l’appétit du gain, de la notoriété, du pouvoir. Je prends ce temps pour te demander pardon et choisir avec toi de vivre vraiment.

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

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