Aujourd'hui nous sommes le mardi 26 septembre et nous fêtons Saint Côme et Saint Damien, martyrs et saints patrons des médecins et des chirurgiens.

Au début de ce temps avec le Seigneur, je me place intérieurement devant Dieu, lui dont le souffle parcourt toute la création. Je demande d’augmenter mon désir d’aller vers Lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le texte de ce jour est le psaume 121, que nous écoutons d’abord psalmodié par les moines de l’Abbaye de Tamié.

Nous écoutons maintenant l’extrait liturgique de ce psaume en trois fois.

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Devant mon créateur et Seigneur, je me projette en imagination dans les derniers instants de ma vie et je dis les paroles du psaume: “Maintenant notre marche prend fin devant tes portes.” Ma vie ne m’appartient pas, elle est un souffle qui peut s’éteindre à tout moment. Je médite cela.

Point 2
Jérusalem est l’image de la plénitude de la paix. Jérusalem, image du chemin vers le royaume de Dieu. Jérusalem où l’on monte pour la fête et les réjouissances. Dans la perspective de cet élan vers Jérusalem, je remercie le Seigneur pour la joie et la paix qui me sont promises. J’en vis sans doute déjà.

Point 3
Le psalmiste nous parle de paix et de joie. Mais aussi de justice. Car Jérusalem est le siège du droit. Quelle injustice est-ce que j’aimerai voir réparée ? Comment puis-je agir pour le droit?

J’écoute maintenant le psaume dans son ensemble, en pensant à tous les autres croyants qui le lisent ou l’entendent aussi aujourd'hui. Nous formons ce peuple qui marche vers la paix.

Je m’approche en imagination du cœur du temple et je parle à Dieu, comme un ami parle à son ami. Je peux par exemple demander de partager la joie et la foi du psalmiste à l’idée d’aller vers son royaume.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen