Samedi 26 juillet

Evangile du jour : Mt 13, 24-30

« en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.» Mt 13, 24-30

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Samedi 26 juillet

Evangile du jour : Mt 13, 24-30

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Aujourd'hui nous sommes le samedi 26 juillet et nous fêtons saint Joachim et sainte Anne, les parents de Marie, mère de Jésus. Anne et Joachim ont probablement joué un grand rôle pour permettre la confiance en Dieu que la jeune Marie a exprimé à l’ange Gabriel.

Pour entrer dans la prière aujourd’hui je demande à l’Esprit-Saint de me rappeler ceux qui dans ma famille ou mon entourage ont témoigné devant moi de leur confiance en Dieu et ont contribué à ce que je sois aujourd’hui ici, devant lui. Je me présente devant le Seigneur avec le souvenir de ces personnes. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

En ce jour de la sainte Anne et saint Joachim, je découvre “O Rouanez Karet an Arvor" - “Reine de l’Arvor” en breton-. C’est un cantique traditionnel à sainte Anne, patronne de la Bretagne. Une fête particulièrement célébrée cette année, qui marque le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne à Auray.

R/ O Rouanéz karet en Arvor O Mamm lan a druhé,
Àr an douar, àr er mor Gouarnet ho pugalé.

Intron Santéz Anna ni ho ped a galon :
Ged joé ni um laka édan ho kouarnasion.

Ho kalon zo digor eid oll er Vretoned ;
An dud ag an Arvor ho kar eùé berped.

Patronéz Breih-Izél, dohoh en-des rekour
Hos Arvoriz fidél ; reit dehé ho sekour.

Traduction :
R/ Notre-Dame sainte Anne
Nous vous prions de tout coeur
Avec joie nous nous mettons
Sous votre protection



Reine aimée de l’Arvor
O Mère pleine de miséricorde
Sur terre, sur la mer,
Protégez vos enfants


Pour nous Anne a
Le plus grand amour
Et pour nous elle fait
Ses plus beaux miracles


Anne pour les malades
Est un vrai recours
Ils trouvent leurs peines légères
Quand elle daigne les secourir


La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’Evangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là,
Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
Il leur dit :
“C’est un ennemi qui a fait cela.”
Les serviteurs lui disent :
“Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
Il répond :
“Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.” »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Bon grain, ivraie, les anges (moissonneurs) se chargeront de faire le tri ! Je suis si souvent tentée de pointer moi-même le mal chez les autres. Je les classe et les identifie soit au bon grain qui germe, soit au mal qui les défigure. Je demande au Seigneur un regard miséricordieux. « Ne jugez pas”, disait Jésus, “et vous ne serez pas jugés. »

2. Je suis impatiente d’éliminer le mal, d’éloigner de moi les personnes malfaisantes. Mais Jésus est venu pour les sauver. Je demande au Seigneur de me préserver des jugements hâtifs, de laisser aux autres le temps de la conversion et d’accepter de cheminer avec eux en ce monde parfois si ambigu.

3. Seul un regard à long terme permet de garder l’espérance. Que je sois de ceux qui, sans nier le triste état du champ, sans en être complices pour autant, gardent la confiance dans la promesse de Dieu qui, dès le début, vit que cela était bon. Comment être à la fois patiente et vigilante envers moi-même ?

J’écoute une nouvelle fois ce récit, avec au cœur l’espérance du maître qui voit déjà la moisson …et non avec l’impatience des serviteurs qui veulent arracher tout de suite les mauvaises herbes.

Dans le même champ, de l’ivraie et du bon grain. Ce terrain, c’est le monde, mais aussi mon propre cœur. Il m’est parfois bien difficile de distinguer le bien et le mal qui se côtoient et s’enchevêtrent en moi. Je me tourne vers le Seigneur et je lui demande le discernement.

Seigneur, maître de la moisson, je te demande en grâce de déjà goûter avec toi la joie de la moisson qui s’annonce. Que l’ivraie de ce monde ne me paralyse pas. Fais briller ta lumière en moi aujourd’hui pour que l’ennemi ne profite pas de ma nuit.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Musiques

Adagio “La prière” de Tomaso Albinoni interprété par Marion Fromonteil et Cesar Velev
«Méditation violon & harpe Vol. 1» © ADF-Bayard Musique Voir le site de ADF-Bayard Musique

O Rouanez Karet an Arvor – Cantique à Sainte Anne de Sanctuaire Sainte Anne d'Auray interprété par inconnu
«Pas d'album» © Creative Commons Youtube Audio Library Voir les conditions d'utilisation

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