Aujourd'hui nous sommes le vendredi 25 juillet et nous fêtons l’apôtre Jacques, frère de Jean, un des trois intimes de Jésus, le premier à donner sa vie pour lui.
Si la lumière de l’Evangile nous est parvenue, c’est parce que des hommes et des femmes comme l'apôtre Jacques, l’ont transmise autour d’eux, au prix de leur vie. Au seuil de cette prière, je m’arrête pour visualiser au long des âges le long fil de la transmission de la foi, qui m’apporte la lumière aujourd'hui. Je demande la grâce d’être à mon tour capable de laisser passer par moi la lumière de ce Dieu qui se donne. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Louez serviteurs du Seigneur” interprété par le Chemin Neuf.
R.Louez, serviteurs du Seigneur,
Le Dieu de la vie
Qui fait germer la terre.
Louez, serviteurs du Seigneur,
Que monte vers lui
La louange !
1. Il s'en va, il s'en va en pleurant
Jeter au sillon la semence,
Bientôt le semeur connaîtra la chanson
De ceux qui reviennent heureux de la moisson.
2. Tous les jours j'entends dire "Où est-il
Le Dieu qui a fait des merveilles?"
En moi le Seigneur a mis un chant nouveau
Pour chanter sans fin l'amour du Dieu très Haut.
3. Le Seigneur est tendresse et pitié,
Il a entendu ma prière,
Et je chanterai, je ne me tairai pas,
Que toute ma vie devienne un chant de joie.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 20 de l’Evangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là,
la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée,
s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean,
et elle se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit :
« Que veux-tu ? »
Elle répondit :
« Ordonne que mes deux fils que voici
siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ton Royaume. »
Jésus répondit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Ils lui disent :
« Nous le pouvons. »
Il leur dit :
« Ma coupe, vous la boirez ;
quant à siéger à ma droite et à ma gauche,
ce n’est pas à moi de l’accorder ;
il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu,
s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et dit :
« Vous le savez :
les chefs des nations les commandent en maîtres,
et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi :
celui qui veut devenir grand parmi vous
sera votre serviteur ;
et celui qui veut être parmi vous le premier
sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. La mère a de l’ambition pour ses deux fils, mais sans doute n’en sont-ils pas fâchés ! L’ambiguïté colore souvent ma vie. Les apparences sont belles, les motivations moins avouables. Mes engagements sont trop souvent marqués par le désir d’être satisfait de moi, de briller. J’en prends conscience, sans en être paralysé.
2 . « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » J’ai fait le choix d’aimer, à la suite du Christ, mais jusqu’où ? Dans certaines circonstances, il me faudra vraiment choisir : boire sa coupe ou sauver ma peau ? Pas d’amour sans renoncement à soi-même. L’heure est venue assez tôt pour Jacques, elle viendra, d’une façon ou d’une autre, pour moi. J’y réfléchis.
3 . « Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. » La tentation du pouvoir nous guette tous. Elle est une clé de compréhension de l’histoire du monde. L’Évangile nous appelle à une tout autre logique : à servir tels que nous sommes, avec ce que nous avons. Le Fils de l’homme est venu pour servir. Je contemple Jésus à genoux devant ses disciples, leur lavant les pieds.
Je réécoute cet étonnant dialogue entre Jésus et la mère de Jacques et Jean, sans m’indigner trop facilement.
Je me tourne vers le Seigneur pour lui parler de ce que j’ai ressenti, de ce que j’ai retenu… Je peux le bénir pour toutes les fois où j’ai pu choisir d’être davantage serviteur que maître.
Seigneur Jésus, quand il me faut choisir : boire ta coupe ou me mettre à l’abri de la peine, aide-moi à faire le bon choix, tout comme Jacques finit par le faire, lui le premier des Douze à donner sa vie pour toi.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles. Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen