Aujourd'hui nous sommes le mercredi 26 juillet et nous fêtons Sainte Anne et saint Joachim, les parents de la Vierge Marie.

Comme les foules de l’évangile d’aujourd’hui, je m’approche de Jésus. Je me dispose intérieurement pour laisser sa parole me visiter. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Claire Bouchadeill chante Un arbre au bord des eaux.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’évangile selon Saint Matthieu.

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Jésus s’assit », il se met à la hauteur des foules pour leur parler. Il veut que sa parole les rejoigne au plus près de leurs attentes et de leurs espérances. J’imagine Jésus, puis les foules qui le regardent et l’écoutent au bord du lac. Je peux imaginer aussi les foules de jeunes qui, ces jours-ci, se dirigent vers Lisbonne pour les Journées mondiales de la jeunesse.

Point 2
« Le semeur est sorti pour semer », mais, en fait, d’où sort-il ? Où va-t-il ? Je prends le temps de laisser résonner en moi cette question. Je contemple le mouvement et l’élan du semeur de la parabole. Comment cela me parle-il du Seigneur Jésus, de Dieu, de la mission de l’Eglise aujourd’hui ?

Point 3
Le semeur sème largement, sans calcul et sans condition de rendement. Je m’émerveille de cette générosité. A quel don ou quelle grâce, accueillis récemment dans ma vie, ce grain me fait-il penser ? Quelles sont les moyens que je choisis dans mon quotidien pour faire fructifier les dons reçus ?

En communion avec les jeunes qui participent aux Journées mondiales de la jeunesse, j’écoute une nouvelle fois cette parabole.

A la fin de ce temps de prière, je peux m’imaginer m’asseoir dans la barque avec Jésus. Je lui parle, avec mes mots, de ce qui est monté dans mon cœur durant ce temps de prière. Je lui dis mon désir.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen