Aujourd'hui nous sommes le jeudi 26 mai et nous fêtons l’Ascension du Seigneur.
En cette fête de l’Ascension, nous nous trouvons avec les disciples qui partagent le repas du Seigneur. Nous pouvons demander à Dieu de nous ouvrir à la joie et à l’action de grâce : l’Ascension est déjà notre victoire, puisque nous sommes les membres du corps du Christ. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
Holi chante Voici ton Église.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre premier du livre des Actes des Apôtres
Cher Théophile, dans mon premier livre j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu.
Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Un instant, je contemple le Christ et ses disciples prenant ce repas. Je m’y rends présent, comme à chaque eucharistie. Je l’entends nous inviter à persévérer dans l’attente de l’Esprit, sans essayer de l’anticiper.
2
« Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » Il n’y a plus rien à voir. Il faut seulement attendre le surgissement de l’Esprit en avançant sur le chemin ouvert par Jésus, en attendant son retour. Comment vivre cette attente ? Et quelle est finalement mon attente ?
3
Jésus invite les disciples à se disposer à recevoir l’Esprit, et devenir les témoins du Ressuscité à Jérusalem et jusqu’aux extrémités de la terre. Pour moi il s’agit de l’Église et de ses périphéries les plus lointaines. Se disposer, c’est supprimer ce qui empêche de le recevoir. Qu’est-ce donc qui, en moi, s’oppose à l’Esprit ?
Introduction à la deuxième écoute
En réécoutant ce récit, nous voyons comment l’écoute de la Parole vient se substituer à la vision du Christ.
Invitation à une prière personnelle
A la fin de ce temps de prière, je me tourne vers le Père et le Fils et je leur demande de m’accorder ce qu’ils ont promis : l’Esprit Saint qui me permettra de lui être fidèle.
Prière finale
Ô Christ,
Seigneur
Qui apaises nos craintes,
Tu es avec nous
Élevé en gloire,
Tu ne nous laisses pas orphelins.
Il vient, le souffle de l’Esprit qui nous fait danser de joie.
Il vient, l’Esprit qui va étancher nos larmes.
Il vient, l’Esprit en qui la naissance nouvelle vient éclore, tel un fruit de printemps.
Béni sois-tu, Seigneur.
Nous croyons en ta promesse
Et nous te louons pour cette joie que nul ne peut ravir
Et pas même les siècles des siècles.
Amen.