Aujourd'hui, nous sommes le 25 décembre. Nous fêtons la naissance de l’Enfant-Jésus.
En ce jour de Noël, je me joins à la joie de Marie et Joseph, qui accueillent cet enfant tant attendu par le peuple d’Israël, ainsi que par le reste de l’Humanité !
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Je vous annonce une grande joie”, interprété par sœur Agathe.
R/Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né le Sauveur du monde.
Alleluia, alleluia, alleluia !
1. Toutes les oeuvres du Seigneur, Bénissez le Seigneur!
A lui haute gloire, louange éternelle !
Vous les anges du Seigneur, Bénissez le Seigneur !
A lui haute gloire, louange éternelle !
2. Vous les cieux, Bénissez le Seigneur !
Et vous les eaux par-dessus le ciel, Bénissez le Seigneur !
Et toutes les puissances du Seigneur, Bénissez le Seigneur !
3. Et vous le soleil et la lune, Bénissez le Seigneur !
Et vous les astres du ciel, Bénissez le Seigneur !
Vous toutes, pluies et rosées, Bénissez le Seigneur !
4. Vous tous souffles et vents ,Bénissez le Seigneur !
Et vous le feu et la chaleur, Bénissez le Seigneur !
Et vous la fraîcheur et le froid, Bénissez le Seigneur !
5. Et vous le givre et la rosée, Bénissez le Seigneur !
Et vous le gel et le froid, Bénissez le Seigneur !
Et vous la glace et la neige, Bénissez le Seigneur !
6. Et vous les nuits et les jours, Bénissez le Seigneur !
Et vous la lumière et les ténèbres, Bénissez le Seigneur !
Et vous les éclairs, les nuées, Bénissez le Seigneur!
A lui haute gloire et louange éternelle !
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 du livre d’Isaïe.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. “Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière” : je laisse pénétrer cette parole d’espérance prononcée par le prophète Isaïe, parole qui a porté le peuple d'Israël pendant plusieurs siècles. Aujourd’hui, elle s'accomplit avec la naissance de Jésus, Sauveur et Rédempteur de toute l’Humanité. Je médite cela.
2. “Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane.” Quels sont les jougs dans ma vie ? Ceux qui pèsent sur mes épaules et que je trouve lourd à porter ? Je nomme ces poids et je les confie au Seigneur, dans la confiance.
3.“Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné !” Son nom : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. ». Je pense à tous ces noms qui désignent Jésus comme messager de paix. Et moi, comment est-ce que la paix s’invite dans ma vie ? Comment puis-je à mon tour devenir messager de paix ?
Je réécoute ce texte, en accueillant Jésus, prince de la Paix, venu au monde pour nous apporter sa Lumière et nous délivrer de nos fardeaux.
Je me tourne vers l’Enfant-Jésus, pour que j’accueille sa Paix en moi. Jésus, viens en mon cœur, rends-moi doux et humble comme toi. Aide-moi, à mon tour, à devenir un ambassadeur de la Paix dans ce monde divisé.
Je récite la prière de saint François d’Assise, artisan de paix.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen