Jeudi 25 novembre

Lecture du jour : Dn 6, 12-28

« Mon Dieu a envoyé son ange, qui a fermé la gueule des lions » (Dn 6, 12-28)

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Jeudi 25 novembre

Lecture du jour : Dn 6, 12-28

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Au début de ce temps de prière je demande à Dieu la grâce de lui faire pleinement confiance. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La Communauté de Taizé chante
Fiez-vous en lui.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 du livre de Daniel.

En ces jours-là, les hommes qui avaient comploté contre Daniel se précipitèrent et le surprirent en train de prier et de supplier en présence de son Dieu. Ils allèrent trouver le roi et lui dirent : « N’as-tu pas fait mettre par écrit cette interdiction : Tout homme qui, dans les trente jours à venir, adressera une prière à un dieu ou à un homme autre que le roi, sera jeté dans la fosse aux lions ? » Le roi répondit : « Oui, c’est la décision que j’ai prise. Et, selon la loi des Mèdes et des Perses, elle est irrévocable. » Ils dirent alors au roi : « Daniel, un des déportés de Juda, ne tient compte ni de toi, ni de ton interdiction, ô roi ; trois fois par jour, il fait sa prière. » En apprenant cela, le roi fut très contrarié et se préoccupa de sauver Daniel. Jusqu’au coucher du soleil, il chercha comment le soustraire à la mort. Les mêmes hommes revinrent à la charge auprès du roi : « N’oublie pas, ô roi, que, selon la loi des Mèdes et des Perses, toute interdiction, tout décret porté par le roi est irrévocable. » Alors le roi ordonna d’emmener Daniel, et on le jeta dans la fosse aux lions. Il dit à Daniel : « Ton Dieu, que tu sers avec tant de constance, c’est lui qui te délivrera ! » On apporta une plaque de pierre, on la plaça sur l’ouverture de la fosse ; le roi la scella avec le cachet de son anneau et celui des grands du royaume, pour que la condamnation de Daniel fût irrévocable. Puis le roi rentra dans son palais ; il passa la nuit sans manger ni boire, il ne fit venir aucune concubine, il ne put trouver le sommeil. Il se leva dès l’aube, au petit jour, et se rendit en hâte à la fosse aux lions. Arrivé près de la fosse, il appela Daniel d’une voix angoissée : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec tant de constance, a-t-il pu te faire échapper aux lions ? » Daniel répondit : « Ô roi, puisses-tu vivre à jamais ! Mon Dieu a envoyé son ange, qui a fermé la gueule des lions. Ils ne m’ont fait aucun mal, car j’avais été reconnu innocent devant lui ; et devant toi, ô roi, je n’avais rien fait de criminel. » Le roi ressentit une grande joie et ordonna de tirer Daniel de la fosse. On l’en retira donc, et il n’avait aucune blessure, car il avait eu foi en son Dieu. Le roi ordonna d’amener les accusateurs de Daniel et de les jeter dans la fosse aux lions, avec leurs enfants et leurs femmes ; or, avant même qu’ils soient au fond de la fosse, les lions les avaient happés et leur avaient broyé les os. Alors le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et gens de toutes langues, qui habitent sur toute la terre : « Que votre paix soit grande ! Voici l’ordre que je donne : Dans toute l’étendue de mon empire, on doit trembler de crainte devant le Dieu de Daniel, car il est le Dieu vivant, il demeure éternellement ; son règne ne sera pas détruit, sa souveraineté n’aura pas de fin. Il délivre et il sauve, il accomplit des signes et des prodiges, au ciel et sur la terre, lui qui a sauvé Daniel de la griffe des lions. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
Je considère les différentes étapes de ce récit : et d’abord ce roi païen qui aime Daniel et qui cherche à le sauver, sans y arriver face à ceux qui intriguent pour faire mourir Daniel. Ce roi s’en remet finalement à Dieu : il ne sait plus quoi faire et laisse faire. Je me laisse toucher par ce roi. Je le regarde.

2
Je prends maintenant le temps de voir Daniel dans sa cage avec les lions. Les lions dorment tranquillement. Ils ne le mangeront pas. Il y a au contraire une paix calme et tranquille. J’accueille cette tranquillité étonnante. Je me rappelle les moments de paix que j’ai vécu et où Dieu n’était pas très loin.

Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau ce récit et je me rends attentif aux mouvements de joie qui animent le roi à la fin du récit.

Invitation à une prière personnelle
Je me tourne vers le Père et je m’adresse à lui, lui confiant ce qui m’est venu durant ma prière. Je peux lui demander sa confiance, et me réjouir pour celles et ceux qui m’entourent.
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Notre Père dit de l'autre côté
Mon fils/ma fille, qui es sur la terre,
Fais que ta vie soit le meilleur reflet de mon Nom.
Engage-toi pour mon Règne à chaque pas que tu fais,
Dans chaque décision que tu prends,
Dans chaque attitude et chaque geste.
Construis-le pour moi et avec moi.
C’est là ma volonté sur la terre comme au ciel.

Reçois le pain de chaque jour,
Conscient que c’est un privilège et un miracle.
Je pardonne tes erreurs, tes chutes, tes abandons,
Mais fais de même face à la fragilité de tes frères.
Lutte pour plus de justice et de paix
Et je serai à tes côtés.
N’aie pas peur :
Le mal n’aura pas le dernier mot.
Amen.

(Traduit d’après José Maria Rodriguez Olaizola s.j., Revue Jesuitas, Primavera 2017, p. 9)



Musiques

Fiez-vous en Lui de Jacques Berthier interprété par Communauté de Taizé
«Ô toi, l''au-delà de tout» © Communauté de Taizé Voir le site de Taizé

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