Aujourd'hui nous fêtons Saint Louis, roi de France. Par delà l’image d’Épinal, nous pouvons faire mémoire de ce souverain réformateur connu pour son amour de Dieu et des pauvres, et qui s’efforça de faire régner la justice et la paix, selon les moyens qui étaient ceux de son temps.
 
Par l’imagination rejoignons Paul vers l’an 50 à Thessalonique, ville grecque conquise par les Romains. Écoutons-le porter la Bonne Nouvelle à l’une des premières communautés chrétiennes. Je demande au Seigneur la grâce de me laisser déplacer par l’exemple de ces premières communautés chrétiennes. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La Maîtrise de la cathédrale d'Angers chante Heureux ceux qui ont tout donné.
 
1
Paul nous parle de sa manière d’évangéliser. Il travaille pour ne pas être à la charge de la communauté, il ne ménage pas sa peine, il cherche l’attitude juste. Je contemple ce visage de Paul, pleinement humain, avec ses forces et ses limites.
 
2
J’écoute Paul exhorter, encourager et supplier les habitants de Thessalonique d’avoir une conduite digne de Dieu. Je regarde ma vie. En quoi ma conduite est-elle digne de Dieu ? Quelle attitude puis-je convertir pour rendre ma vie plus conforme au désir de Dieu pour moi.
 
3
« Non pas une parole d’homme mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous les croyants ». Paul rend grâce à Dieu. Par delà son attitude et son action, saint Paul, comme plus tard saint Ignace, croit que Dieu lui-même se communique au cœur du croyant. Je me laisse habiter par ce mystère de Dieu qui me parle au cœur.
 
Introduction à la deuxième écoute
En entendant à nouveau ce passage, je porte mon attention sur l’utilisation du terme ‘Dieu’.
 
Invitation à une prière personnelle
A la fin de ce temps de prière je me tourne vers Dieu, je lui fais part de mes découvertes, de ce qui m’interroge. Je peux également faire mémoire de personnes qui ont eu pour moi l’une ou l’autre des attitudes de Paul, de personnes qui m’ont transmis la Parole de Dieu. Je rends grâce.
 
Prière du Roi Saint Louis
« Non, non, Seigneur, qu'il ne m'arrive jamais de me faire une politique essentiellement opposée à votre Évangile : Vous avez dit que, bienheureux étaient les pacifiques ; malheur à moi, si, renonçant à cette Béatitude, je m'employais à souffler le feu de la division et de la guerre. Peut-être dans l'idée des enfants du siècle, en serais-je plus fort ; mais je ne veux point, ô mon Dieu ! D’autre force que celle qui est selon toute la droiture de votre Loi ; et peu m'importe que ma conduite soit au gré des sages du monde, pourvu qu'en qualité de pacifique, je sois au nombre de Vos enfants ».