Aujourd'hui nous sommes le mardi 25 février.

Le passage biblique sur lequel nous allons prier aujourd’hui montre Jésus et ses disciples qui marchent ensemble à travers la Galilée. Au moment d’entrer dans cette prière, je prends le temps de m’imaginer ce contexte: les paysages, les chemins, les villages… Je prie l’Esprit Saint de me donner de mieux connaître intérieurement le Christ pour le suivre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Le Serviteur” de Célébratio.

S’abaisser au rang de serviteur
C’est répondre à l’appel du Seigneur
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Ecouter ce monde en désarroi
Partager sa douleur et sa joie
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Répandez le bien sans retenue
Qu’avez-vous que vous n’ayez reçu ?
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Au repas chacun est invité
Le pain est rompu, le vin versé
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’évangile de Jésus Christ selon Saint Marc.

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple Jésus qui prend soin des disciples et les enseigne. Les disciples ne comprennent pas tout. Mais ils n’osent pas interroger Jésus. Jésus, lui, au contraire, les interroge. Il veut les faire grandir. Il déploie patience et pédagogie avec eux, même quand ils sont “à côté de la plaque”. Je médite cela.

2. Dans l’Antiquité, les enfants avaient le statut le plus bas. Quand il met l’enfant au centre, Jésus ne fait pas l’éloge du cœur simple des enfants. Il place au centre le plus vulnérable et nous enseigne que Dieu est présent, là. Je regarde avec compassion les vulnérabilités des personnes autour de moi.

3. Jésus annonce aux disciples sa mort et sa résurrection. Comment peuvent-ils comprendre que leur maître, leur ami va mourir et ressusciter ? Comment entendre cette annonce scandaleuse ? Comment est-ce que j’écoute et je vis chaque dimanche l’offrande de Jésus eucharistie ? Je réfléchis à la folie de la passion du Christ.

Je réécoute ce passage de l’Evangile et j’essaye de porter mon attention sur les sentiments des disciples.

Je termine cette prière en me mettant à la place des disciples et je m’adresse à Jésus comme mon maître et mon ami.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi, défends-moi.
À ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
pour qu’avec les Saints je te loue,
dans les siècles des siècles.
Amen

Au nom du Père, du fils, et du Saint-Esprit, amen