Aujourd'hui nous sommes le mardi 24 octobre.

Je me dispose physiquement pour ce temps d’intimité avec le Seigneur, par un geste, une respiration, une attitude. Je lui demande la confiance, sure qu’il veut pour moi la Vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Audi Coelum, de Célia Harper, une ode à Marie, modèle de disponibilité à Dieu.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’Evangile selon Saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je regarde ces serviteurs qui s’affairent avec un seul objectif : satisfaire leur maître à son retour des noces. Quelle est pour moi aujourd’hui « ma tenue de service », celle qui me permet de préparer la demeure où le Seigneur désire demeurer ? Quel espace intérieur suis-je prête à lui laisser ?

Point 2
Les préparatifs des serviteurs prennent tout leur sens lorsque ceux-ci ouvrent la porte à leur maitre. Je contemple ce mouvement inouï : il s‘agit pour le Seigneur de rentrer dans sa demeure. Qu’en est-il de cette porte en moi ? Je peux essayer de repérer mes résistances ou mes peurs à la déverrouiller.

Point 3
Heureux sont-ils ! Le maître dans sa demeure installe ses serviteurs à table et se fait serviteur à son tour. Le Seigneur agit en moi pour le service de mes frères. De ma vie de tous les jours, qu’est-ce que je peux confier au Seigneur pour l’accomplir dans Son amour ?

Je réécoute ce texte d’évangile en goutant cet appel du Seigneur à le laisser entrer en moi, dans la confiance que résonnera en moi ce mot « Heureux ! »

Je me confie au Seigneur, lui qui sait comme il m’est difficile de Lui laisser la place, d’ouvrir mon cœur. Comme à un ami à son ami, j’ose exprimer mon désir aujourd’hui. Je confie tout cela à Marie, qui a su ouvrir grand sa porte et faire toute la place à son Dieu.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen