Mercredi 24 septembre

Evangile du jour : Lc 9, 1-6

« Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Lc 9, 1-6

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Mercredi 24 septembre

Evangile du jour : Lc 9, 1-6

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Nous sommes aujourd’hui le mercredi 24 septembre.

Je désire passer quelques instants auprès du Seigneur. Avant d’entrer en prière, je confie intérieurement mes proches et les personnes qui m’entourent. Sur elles et sur moi, j’appelle la bonté de Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant “Dieu des pauvres”, interprété par le collectif Cieux Ouverts.

1. Dieu des pauvres, des opprimés
Dieu des humbles, Dieu des coeurs brisés
Dieu suprême, Dieu trois fois saint
Dieu des veuves, Dieu des orphelins
En cet instant mon coeur m’entraine
Là où le bois et le sang se mêlent

R/ La splendeur du Christ en croix
La grandeur de l’amour du roi
Serviteur à genoux
Du ciel où tu règnes souverain
Un simple mortel tu deviens
Pour moi le dernier des hommes
À nouveau mon coeur se donne à ton amour

2. Tout-Puissant, le grand « Je suis »
Dieu des mendiants, Dieu des sans-abris
Dieu si grand, Dieu des petits
Dieu des enfants, Dieu mon ami
En cet instant mon coeur m’entraine
Là où le Lion et l’Agneau se mêlent

Pont : Dieu si fort, Dieu des faibles
Dieu qui pleure, Dieu qui meurt

Le texte que nous prions aujourd’hui est tiré de l’évangile de Luc, au chapitre 9.

En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Ne prenez rien pour la route… » Un jour, à la fin du même évangile de saint Luc, Jésus demandera à ses disciples : « Quand je vous ai envoyés les mains vides, avez-vous manqué de rien ? » Et ils répondront : « Non, de rien ». Comme quoi, le but de Jésus n’est évidemment pas de nous faire souffrir du manque. Quel est donc son objectif ? Pourquoi les mains vides, sans pain ni argent ? Je réfléchis. Mon expérience est-elle instructive ?

2. « Ne prenez rien pour la route… » Autrement dit : faites confiance à l’hospitalité des gens. Voilà sans doute la pointe : faites aux gens cette grâce de compter sur eux, de vous en remettre à leur bonté. Offrez-leur un « bonjour » prononcé avec cœur. Apportez-leur la paix : cela suffit. Telles sont, dit Jésus, les meilleures conditions pour espérer des rencontres heureuses. Ai-je de cela quelque expérience ?

3. Et d’ailleurs un jour viendra, le dernier jour, où effectivement nous lâcherons tout et n’emporterons rien, disposés pour l’ultime Rencontre. Au fil de l’existence, quelle aura été la plus précieuse richesse de nos vies ? L’évangile suggère que ce sont les rencontres. Je peux méditer cette perspective-là : une vie dont le trésor est la qualité des rencontres et de la présence aux gens.

J’écoute à nouveau cette page d’évangile.

Comme chaque jour, je veille à finir ma prière par quelques paroles très personnelles, en parlant à Dieu comme un ami à son ami, comme un jeune enfant à sa mère, comme un disciple à son Seigneur.

Et nous pouvons conclure avec la prière dite « de Saint François d’Assise ».

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.


Musiques

Dieu des pauvres de Samuel Olivier interprété par Samuel Olivier
«Coeurs en prière» © Creative Commons Youtube Audio Library Voir les conditions d'utilisation

Partita in G (allemande) de Sylvius Leopold Weiss interprété par Paul Berget
«SL Weiss on 11 Strings» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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