Nous sommes le jeudi 23 novembre et l’Église fait mémoire du bienheureux Michel Augustin Pro, martyr pour la foi au Mexique en 1920. Que ce temps de prière me donne le courage du témoignage par mes gestes et mes paroles, là où je suis. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Nous entrons en prière avec Au Dieu Sauveur, chanté par les ensembles vocaux De Plus en Plus et Hilarium.

La lecture de ce jour est tirée de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc au chapitre 19

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Saint Luc nous partage un moment poignant de la vie de Jésus. Celui-ci pleure et se lamente sur la ville qui devrait l’accueillir, sur la ville qui attend depuis tant de siècles le Messie, sur Jérusalem. Je me place aux côtés de Jésus et le contemple en silence pleurer face aux désastres à venir.

Point 2
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » Jésus rappelle un principe de base de la vie spirituelle : savoir ce qui donne la paix et la joie véritable et prendre les moyens de les atteindre. En regardant les jours passés, qu’est-ce qui fut cause de vraie joie et dec véritable paix ?

Point 3
« Tes ennemis ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » Cette mise en garde m’est aussi adressée. Comme Jérusalem, ma vie est appelée à être le Temple qui accueille la présence de Dieu. Comment être attentif à cette visite ?

J’écoute à nouveau ce passage, en essayant de ressentir la douleur de Jésus face à cet avenir sombre.

Jésus vient me rejoindre au cœur de mes souffrances, de mes douleurs, car lui aussi les a vécues, pleinement. Je lui confie en ce jour ce qui me fait souffrir. Je lui demande à nouveau son aide pour rester vigilant afin de reconnaître son pas.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amen.