Nous sommes le mercredi 22 novembre et l’Église fait mémoire de sainte Cécile, patronne des musiciens. Que ce temps de prière m'aide à trouver ma place dans le grand orchestre qu’est l’Église. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

En l'honneur de sainte Cécile, nous écoutons un morceau bien connu, l’Ave Maria de Schubert, réinterprété ici au saxophone.

La lecture de ce jour est tirée du psaume 16.

Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.
Tes yeux verront où est le droit.

J’ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n’a trébuché.
Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l’ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Comme pour un orchestre, le psalmiste nous rappelle l’importance de l’écoute. Tout au long de nos journées, nous sommes appelés, interpellés, ou bien entourés de silence. C’est cette attention qui me permet de jouer juste, de ne pas écraser, mais aussi de jouer ma partition. Quelle est ma manière d’écouter ?

Point 2
Un orchestre, ce n’est pas seulement un ensemble d’instruments ou de chœurs. C’est aussi un groupe qui est dirigé. Certes il me faut écouter celles et ceux qui sont autour de moi, mais pour garder le cap, il faut garder mon attention sur le chef d’orchestre, le Christ. Quelle est ma manière de t’écouter Seigneur ?

Point 3
Un orchestre, avec son chef, est au service d’un morceau de musique, d’une œuvre musicale. Pour l’Église, nous pourrions dire la volonté de Dieu pour l’humanité et la création. Quelle est cette partition que le Christ me propose de jouer pour honorer son Père et notre Père ?

Dans le silence qui emplit la salle de concert avant l’ouverture, je me prépare à écouter à nouveau ce psaume en cette fête de sainte Cécile.

Un mot ou une expression a retenu mon attention. Je pars de cela pour confier au Seigneur mon désir d’unir ma vie à la sienne, avec tout ce que je suis.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen