Nous sommes aujourd’hui le jeudi 23 janvier, dans la 2ème semaine du Temps Ordinaire. Comme tous les ans à la même période, l’Eglise prie ces jours-ci pour l’unité des chrétiens.

Le cœur bien disposé pour entrer en prière, je me présente au Seigneur. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons la musique “Jésus tu es le Christ, le fils du Dieu vivant”, chanté par la Communauté de l'Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 de l’évangile selon saint Marc.

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Souvent, l’évangile nous montre des foules qui suivent Jésus. Aujourd’hui, le récit insiste sur la variété de ces gens, des juifs de Jérusalem, des païens et Tyr et Sidon : c’est l’humanité entière qui se dessine, tendue vers le salut. Ma prière peut commencer ainsi, en présentant à Dieu notre vaste monde. J’invite dans ma prière l’humanité entière et je la tourne avec moi vers le Seigneur.

2. « Tu es le Fils de Dieu. » Cette vérité est trop sérieuse pour être prononcée à faux par des esprits impurs, mais elle est néanmoins la vérité vraie. Je peux la reprendre sans hésiter et la prononcer, pour le coup, avec un cœur entier : « Jésus, tu es le Fils de Dieu. » Je répète ces mots, et ils signifient pour moi : « Apprends-moi à vivre en fils ou fille de Dieu » ! Jésus, Fils de Dieu, fais grandir en moi l’esprit filial.

3. Et comme chaque jour de cette semaine, je confie à Dieu cette intention de l’Église : l’unité de tous les chrétiens. Catholiques, protestants, orthodoxes, les uns et les autres avec leurs multiples courants et styles, avec parfois leurs divisions internes : tous, je les présente au Seigneur Jésus, et je lui demande de nous apprendre à tous la vraie justesse évangélique et l’unité des cœurs.

Nous écoutons une deuxième fois cette page d’évangile.

Je conclus ma prière en parlant au Seigneur : je peux m’adresser à Jésus – le Jésus de cet évangile ; ou bien je m’adresse à Dieu notre Père. L’Esprit me soufflera quelques mots personnels.

Je peux me joindre aux chrétiens de toutes confessions, qui tous récitent la prière enseignée par Jésus, la prière œcuménique par excellence :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.