Nous sommes aujourd’hui le mercredi 22 janvier, au milieu de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Je vais prendre quelques instants pour sanctifier la journée, pour la plonger en Dieu. Dans cette démarche, je convie intérieurement mes proches, les personnes qui m’entourent. Nous allons prier ensemble.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant “Eveille toi mon âme” du Collectif Cieux Ouverts.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 de l’évangile selon saint Marc.

En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Est-il permis de sauver une vie ? » Une fois de plus, Jésus est touché par la souffrance d’autrui, par l’urgence de faire du bien au malheureux qui se présente. Ainsi est fait le cœur de Jésus : il distribuera la bonté de Dieu à temps et à contretemps, et tant pis si des gens s’étonnent, tant pis pour le qu’en dira-t-on. J’entends cela, je perçois l’urgence intérieure qui habite Jésus. J’appelle sur moi la charité évangélique, la charité de Jésus.

2. « Viens au milieu… Étends la main. » Pour guérir, Jésus ne fait ici rien d’autre : rien que d’inviter l’homme à exposer publiquement sa souffrance. « Viens au milieu… Étends la main. » L’homme montre sa main, et la voilà guérie. Je réfléchis là-dessus. Exposer mes faiblesses, reconnaître ma petitesse et mon péché, ne rien cacher mais plutôt m’en ouvrir… Cela a-t-il quelque résonance en moi ?

3. Les pharisiens se réunirent avec les partisans d’Hérode. Il se trouve que ces gens-là, les pharisiens et les hérodiens, étaient tout sauf des amis ; rien ne les rapproche, sinon aujourd’hui la volonté commune de faire périr Jésus. Nous assistons ici à une unité des malfaisants. En cette semaine œcuménique, prions plutôt pour une unité des bienfaisants. Je prie pour une rencontre des frères séparés, pour que nous rapproche le même désir de faire vivre Jésus dans le monde d’aujourd’hui.

J’écoute à nouveau la scène d’évangile et je la regarde bien, car elle est très visuelle.

Comme chaque jour, je veille à finir ma prière par quelques paroles très personnelles, en parlant à Dieu comme un ami à son ami, comme un jeune enfant à sa mère, comme un disciple à son Seigneur.

Pour conclure, nous pouvons emprunter à la Communauté du Chemin Neuf sa « prière œcuménique quotidienne » :

Seigneur Jésus qui as prié pour que tous soient un, nous te prions pour l’unité de tous les chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux. Fais que ton Esprit nous donne d’éprouver la souffrance de la séparation, de voir notre péché et d’espérer au-delà de toute espérance. Amen.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.