Aujourd'hui nous sommes le lundi 22 décembre dans la semaine préparatoire à Noël.

Je me prépare à entendre le passage biblique où la bienheureuse Vierge Marie prononce le “Magnificat”. Je ramène à ma mémoire ce que je connais de cet épisode : la visite à sa cousine Elisabeth et le cri de joie de celle-ci devant la promesse de l’enfant à naître. Je me prépare à l’entendre bénir Dieu. Témoin de la puissance de l’amour de Dieu, je demande au Seigneur de me rendre ouvrier de sa volonté.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen

Dans la continuité de notre parcours de l’Avent “La paix, mission prioritaire”, nous écoutons le chant “Artisans de paix” interprété par la Dynamique Musicale Ignatienne.

R/ Artisans de paix, au carrefour du monde
Artisans de paix, revenons à la source
Artisans de paix, animé de l’Esprit
Artisans de Dieu, artisans de paix

1.Quels rêves et quel souffle nouveaux,
Seront-nous messagers de paroles de Vie ?
Chercher le Bien Commun, tout ce qui nous unis.
Avec nos différences, poser un pas de danse.

2. Quels rêves et quel souffle nouveaux
Apaiseront nos larmes ?
Seront-nous au chevet pour panser les blessures ?
Là où saigne la vie, soigner les meurtrissures,
Changer les désaccords en accords qui désarment.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 1 de l’Évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. La bienheureuse Marie a tenu secrète sa grossesse depuis son annonce par l’ange. Mais voici que l’Esprit-Saint qui a poussé Elisabeth à la saluer et à la bénir lui permet à son tour d’ouvrir la bouche et de rendre grâce. Je me réjouis de voir circuler le vent de l’Esprit de l’une à l’autre et d’entendre ses mots inspirés.

2. Les paroles de la bienheureuse Marie sont toutes entières pétries du sentiment de sa propre petitesse devant la grandeur de Dieu. Elle ressent le contraste entre l’infinie miséricorde de Dieu et sa petite personne, bénéficiaire de sa faveur. Je laisse ce témoignage résonner.

3. “Dieu comble”, “Dieu relève”, “Dieu élève”, “Dieu se souvient”. Je médite les mots de la bienheureuse Marie qui annonce le projet de salut de Dieu pour tous les humbles. Je sens peut -être que Dieu me tire du bas vers le haut : Dieu me comble, Dieu me relève, Dieu se souvient de moi.

Avant de réécouter ce texte, je me dispose à entendre combien Dieu qui s’approche est puissant et plein d’amour.

Je prends le temps de confier au Seigneur ce que je ressens, comme je parlerais à un maître bienveillant et tendre. Si telle est ma disposition, je le bénis à mon tour.

Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi
Tu es bénie entre les femmes
et Jésus le fruit de ton sein est béni
Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous, pécheurs,
maintenant et à l’heure de la mort.
Amen